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Pourquoi les AVC touchent de plus en plus de jeunes en RDC ?

La consommation d’aliments transformés et riches en graisses a un impact négatif sur la santé, notamment en augmentant le risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). En grandissant, lorsque j’entendais parler d’AVC, les personnes auxquelles cette maladie était associée étaient généralement d’âge avancé. Un reportage a même révélé une étude selon laquelle, les parents en souffriraient le plus à l’approche de la rentrée scolaire ainsi que les chefs d’entreprise.

Au fil des années, un bon nombre de jeunes ont commencé à souffrir de ce mal dont la fréquence ne cesse d’augmenter, notamment dans les centres urbains. Si la pensée populaire lie cette maladie aux personnes en situation de stress chronique (parents ou fonctionnaires), le contenu de nos assiettes constitue également un facteur à risque.

Certains aliments transformés, tels que les boissons gazeuses, les chips et les biscuits, sont riches en sucres ajoutés, en graisses et en sel. Une étude a révélé que les personnes consommant davantage de ces aliments pourraient avoir un risque accru de problèmes de mémoire et d’AVC. De plus, les graisses présentes dans les produits d’origine animale tels que les viandes, les œufs, les produits laitiers et certaines huiles végétales augmentent sensiblement le taux de cholestérol dans le sang, ce qui constitue un facteur à risque pour les maladies cardiaques telles que les infarctus du cœur et les AVC.

Ce que nous achetons dans les supermarchés

En RDC, l’AVC fait partie des dix causes de décès selon les statistiques. En 2018, 29 821 décès ont été enregistrés suite à cette maladie, soit l’équivalent de 4 % des décès durant cette période. La décentralisation des chaines de supermarchés dans les grandes villes comme Kinshasa a entrainé de nouveaux comportements alimentaires à risque.

Lorsque vous vous rendez dans un supermarché, il est essentiel d’acheter des aliments qui présentent un équilibre entre la quantité de graisses (acides gras saturés), les glucides (sucres), les protéines, le sel et les calories. Le moindre déséquilibre entraine des changements souvent lents et sur le long terme dans votre organisme, vous prédisposant à la survenue d’un AVC dont les catalyseurs peuvent être un choc émotionnel, le stress ou une pression (professionnelle ou psychologique). Depuis j’attache une attention particulière à ce que je mange et aux produits achetés dans les supermarchés comme les huiles de cuisson.

Consommez les fruits et légumes

Alliés efficaces pour un régime alimentaire équilibré comme préventif aux AVC, les fruits et légumes font encore figure de parent pauvre de nos préférences alimentaires citadines. Personnellement, il m’est difficile de m’en procurer dans mon quartier, car les changements climatiques et l’urbanisation sauvage ont sérieusement affecté la qualité de la production et la disponibilité des arbres fruitiers. Les légumes quant à eux, sont cultivés dans des zones de plus en plus reculées et dans des conditions hygiéniques à risques.

Pas étonnant que dans ces conditions, l’espérance de vie en RDC ne soit limitée qu’à 62 ans. Une bonne alimentation augmente la longévité humaine. Si vous êtes jeune et désirez profiter pleinement de la vie, contrôlez d’ores et déjà votre assiette.

 

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