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Bonne nouvelle : arrivée des vaccins contre le Monkeypox en RDC

Le premier lot de vaccins est arrivé à Kinshasa jeudi 5 septembre 2024 pour lutter contre l’épidémie de Mpox. Un véritable ouf de soulagement pour les malades de variole du singe dans le pays. Désormais l’espoir peut renaître.

Les vaccins étaient très attendus par le ministère de la Santé et les populations des provinces touchées par le Monkeypox. 99100 doses sur les plus 3 millions attendues, ont été réceptionnées par les autorités jeudi à l’aéroport de Kinshasa. Une quantité certes insuffisantes, mais qui peut déjà sauver des vies.  Aujourd’hui la République démocratique du Congo compte plus de 19 000 cas de Mpox et plus de 650 décès depuis le début de l’année 2024. C’est dire combien cette épidémie est mortelle.

Distribuer les vaccins le plus tôt possible !

Au vu de l’ampleur de la maladie, le gouvernement ne devrait pas tarder à organiser la distribution des vaccins à Kinshasa et en provinces. Il faut le faire vite pour sauver des vies. Comme l’avait déjà dit le ministre de la Santé, Roger Kamba, la priorité dans la distribution des vaccins devra être accordée aux populations des provinces les plus touchées par l’épidémie. C’est entre autres, le Sud-Kivu, la Mongala, le Sankuru et la Tshopo.

Le gouvernement doit prendre toutes les dispositions pour que la distribution et la vaccination se déroulent dans de meilleures conditions. Nous n’aimerions plus jamais entendre des choses du genre : « Il n’y a pas de logistique pour acheminer les vaccins dans tel ou tel coin du pays » ; « ou encore la chaîne du froid est en panne… »

Mettre les anti-vax hors d’état de nuire

Je pense que c’est maintenant le moment de lancer de vastes campagnes de sensibilisation sur la vaccination contre le Mpox. Nul n’ignore qu’une partie de la population congolaise est encore hostile aux vaccins en raison des préjugés, de la désinformation et de certaines croyances religieuses. Si l’on veut réellement éradiquer le Mpox en RDC, il est urgent de sensibiliser les chefs d’églises, les leaders communautaires, les leaders d’opinion, et toutes les forces vives, à préparer nos populations à accepter le vaccin.

Il ne faut plus qu’on revive des situations où, à l’époque de l’épidémie d’Ebola par exemple, des individus manipulaient l’opinion contre le traitement, au point d’aller même détruire des centres de traitement d’Ebola. Les mentalités de nos populations doivent évoluer et c’est le moment.

 

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