Veilleurs, ce titre nous interpelle. Il appelle notre conscience à protéger notre environnement, à le rendre propre, à ne pas le polluer. Car nous-mêmes sommes victimes de l’état malsain dans lequel il se trouve. Qui tue l’environnement, tue la terre et se tue lui-même.
Veilleurs !
Ne laissons pas mourir la Terre, on l’a chanté ;
Mais, chaque jour qui passe un geste l’empoisonne.
Nous la blessons, la tuons à petit feu, personne
Ne donne assez d’amour pour sa bonne santé.
Nous l’avons déboisée pour ériger nos villes,
Nous avons dévasté ses fleurs, ses animaux ;
Nous avons pollué ses vents et ses ruisseaux.
Nous la laissons mourir dans nos espoirs stériles.
l’Amazonie se meurt, la forêt du Congo
Se voit voler son bois ; les poumons de la Terre
Souffrent de ce cancer de crise humanitaire
Où l’avare veut tout pour lui, pour être beau.
Pour l’égoïsme humain, nombreux écosystèmes
Disparaissent, détruits, et par tous oubliés ;
Sans les arbres la terre et nous sommes pliés
A subir les fléaux de plus vils anathèmes.
Le climat se réchauffe et fait monter les mers;
Et les raz-de-marée viennent hanter nos côtes ;
Le tsunami reprend les vies, ce sont nos fautes
Que nous payons parfois par ces reflux amers.
En tuant la nature, on se détruit soi-même
Sauvons la terre, amis, puisque la vie on l’aime
Veilleurs, veilleurs, veilleurs,
Nous sommes veilleurs.
Le mazout que l’on verse à l’océan limpide
Qui crée la marée noire et infecte les eaux,
Qui tue les baleineaux, les poissons, les oiseaux,
Affecte l’homme aussi, l’humanité se vide;
L’usine qui pollue de sa fumée le ciel,
Condamne l’être humain à la pluie acide,
Le sol, jadis fertile est maintenant aride,
Les poumons sont touchés par l’air pestilentiel.
En tuant la nature, on se détruit soi-même,
Devons-nous donc apprendre à voir la vie ainsi :
Qui veut tuer la Terre, il se tue donc aussi.
Sauvons la Terre, amis, puisque la vie on l’aime.
Plante cinq arbres, si tu t’es servi d’un seul ;
Recycle tes déchets non biodégradables
Ne pollue plus les eaux, tes terres non arables
Vont reprendre la vie. Sors-nous de ce linceul.
Chante ! Ne laissons pas mourir notre planète
Car sa vie est la nôtre, elle doit vivre, amis.
Luttons donc. C’est à nous que le destin remit
Le rôle d’y veiller. Il faut donc qu’on s’y mette.
En tuant la nature, on se détruit soi-même
Sauvons la terre, amis, puisque la vie on l’aime
Veilleurs, veilleurs, veilleurs !
Nous sommes veilleurs.