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Rareté des pluies à Lubumbashi, les cultivateurs s’inquiètent

L’absence des pluies à Lubumbashi et dans ses environs suscite une vive inquiétude chez les cultivateurs et les consommateurs de fufu, aliment de base dans la région. En lieu et place de la pluie, ce sont de fortes chaleurs qui sévissent, rendant la vie difficile pour de nombreuses personnes.

« On a fait trois semaines sans une seule goutte de pluie, alors que généralement c’est pendant cette période, janvier et février, qu’il pleut abondamment. C’est grave », se plaint un habitant de Lubumbashi.

Inaction des autorités face à la menace

Malgré cet état de choses, les autorités tant provinciales que nationales semblent ne pas prendre la mesure de la situation. Cette inaction est d’autant plus préoccupante que la catastrophe se profile à l’horizon, avec une possible augmentation des prix de la farine de maïs sur le marché.

La situation pourrait être grave, surtout quand on connaît la dépendance du Congo vis-à-vis de la Zambie en termes d’importation de denrées alimentaires, y compris la farine de maïs. La Zambie, elle-même confrontée à la même sécheresse, pourrait limiter ses exportations. Ce qui aurait pour conséquence d’accentuer la crise alimentaire dans le Grand-Katanga. « Impossible qu’il n’y ait pas augmentation du prix de la farine sur le marché. Que fait l’État pour prévenir ? », s’interroge un autre Lushois.

Accusations faciles et absence de solutions

Il est à craindre que, face à l’impréparation et à l’absence de mesures concrètes, les autorités recourent une fois de plus à des accusations stériles, comme celle d’une « main noire » manipulant les pays voisins pour empêcher la vente de farine au Congo.

 

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