La République démocratique du Congo possède un potentiel touristique extraordinaire. Mais son développement est en panne. Le pays abrite le parc de Virunga et ses célèbres gorilles, les okapis, les chutes Wagenia et Lofoi, le Mumbunda, (cheminée de la Gecamines), la montagne de terril, et tant d’autres. Sans oublier la diversité de ses cultures et traditions.
Ce patrimoine n’a rien à envier aux destinations phares du continent comme le Kenya ou l’Égypte. Malgré l’existence d’un ministère dédié au tourisme, le secteur peine à se développer. Le contraste est saisissant avec les pays voisins qui tirent des revenus importants du tourisme.
Les obstacles au développement du tourisme
Plusieurs obstacles freinent l’essor du tourisme en RDC. C’est entre autres le mauvais état des routes. Notre réseau routier ne facilite pas la circulation des personnes et des biens. Il y aussi le manque d’infrastructures hôtelières dans les zones à fréquenter et l’insuffisance du transport aérien de qualité. Cela limite l’attractivité du pays pour les touristes étrangers.
Au niveau national, combien de Congolais de l’Ouest ont déjà été voir les volcans dans l’Est, et ceux de l’Est, le barrage d’Inga, le pont Maréchal… ? Les Congolais ne circulent pas dans leur propre pays. Pourtant, ils sont nombreux qui partent en tourisme a l’étranger.
Un manque à gagner pour l’économie nationale
Le développement du tourisme en RDC pourrait pourtant générer des retombées financières importantes. La création d’emplois, la stimulation de l’artisanat local et la diversification des sources de revenus pour l’État, ne sont que quelques exemples des avantages potentiels du tourisme. Malheureusement, en RDC, on ne mise apparemment que sur les mines et c’est bien dommage.
Redresser le secteur du tourisme en RDC est une nécessité pour le développement économique et social du pays. En investissant dans ce secteur, le gouvernement congolais peut créer d’énormes opportunités pour la population et améliorer le bien-être de tous.