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Les sessions de l’Assemblée générale des Nations Unies : une routine sans résultat

Chaque année, au mois de septembre, les dirigeants des pays du monde se réunissent au siège de l’ONU à New York. Objectifs : débattre des questions cruciales qui touchent à la paix, au développement et à la bonne marche du monde. Malheureusement, cette rencontre annuelle est devenue une simple routine inutile, car elle ne résout presque jamais les problèmes auxquels nos pays sont confrontés.

Si l’on prend le cas de notre pays la RDC, c’est chaque année que le chef de l’État Félix Tshisekedi passe à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies. Là-bas, il dénonce l’agression rwandaise, le pillage de nos ressources par des puissances étrangères et le soutien aveugle dont bénéficie Kigali de la part de la communauté internationale. Et au final, aucun résultat concret. Aucun ! Sauf peut-être quelques condamnations verbales par certains États, mais rien de concret.

Et tout le monde sait que les décisions de l’Assemblée générale de l’ONU n’ont pas un pouvoir contraignant sur les États membres. Combien de fois l’Assemblée générale n’a-t-elle pas condamné la guerre en Ukraine, à Gaza, au Soudan… mais pour quels résultats ? Le secrétaire général de l’ONU lui-même n’est qu’une coquille vide. Il pleurniche comme tout le monde. A mon avis, Antonio Guterres est le plus faible des secrétaires généraux que l’ONU ait jamais connu. Sous son règne, l’ONU s’est beaucoup affaiblie.

Tout se joue au Conseil de sécurité

En réalité, les vraies décisions de l’ONU se prennent au Conseil de sécurité, organe doté d’un pouvoir coercitif. C’est là que siègent les cinq membres permanents ayant un droit de veto. Ce sont notamment cinq des plus grandes puissances du monde. Tout le reste n’est que de la poudre aux yeux. Du coup, sans réel pouvoir de décisions contraignantes, l’Assemblée générale de l’ONU est devenue juste une sorte de vacances annuelles des chefs d’États qui s’offrent ainsi un luxueux voyage à New York pour se la couler douce dans des quartiers comme Manhattan, Brooklyn, Harlem, etc.

Personnellement, j’ai eu la chance de visiter le siège de l’ONU à New York et les salles où se tiennent les réunions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. J’avoue que ce sont des salles emblématiques et prestigieuses que n’importe qui rêverait de visiter. Seulement voilà, lorsqu’il faut y aller chaque année comme le font les chefs d’États aux frais du contribuable, et qu’aucun vrai résultat n’en découle, ça pose un sérieux problème.

 

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