A Kolwezi, de nouveaux quartiers émergent. C’est le cas des quartiers Jolisite, RVA, et Golf ISTM. Mais l’absence totale de marchés aménagés dans ces nouveaux quartiers met les commerçants en difficulté.
Cette situation pousse les vendeurs à improviser leurs commerces au bord des routes, avec tous les risques que cela comporte.
Des marchés improvisés et dangereux
Dans ces nouveaux quartiers, des marchés informels installés sur des trottoirs, mettent sérieusement en danger de petits commerçants, en quête de moyens de subsistance. Ils n’ont pas d’autre choix que de s’exposer aux risques d’accidents que constitue la circulation automobile. Malgré cette situation inacceptable dans une ville moderne, les agents de la mairie de Kolwezi n’hésitent pas à passer auprès de ces vendeurs informels pour percevoir des taxes. Cette démarche est absurde. Comment donc pouvez-vous exiger des redevances des citoyens que vous avez privé d’infrastructures de base telles que les marchés ?
Une gestion urbaine défaillante
Créer de nouveaux quartiers sans prévoir de lieux formels d’achat et de vente pour les habitants, révèle un manque de planification et de sens de priorité de la part des dirigeants de la province. L’urbanisation de Kolwezi devrait en amont faire l’objet d’une réflexion sérieuse et participative sur l’aménagement des espaces publics. Les marchés, essentiels à la vie économique et sociale de la ville, ne peuvent être oubliés ! Les autorités du Lualaba feraient mieux de revoir leurs plans de développement de Kolwezi, en n’omettant pas les infrastructures dont les habitants ont besoin pour vivre, travailler, se divertir, etc.