Dans l’ère de l’information où nous vivons, les « on-dit » circulent à une vitesse fulgurante, souvent sans vérification ni source fiable. Le pronom indéfini « on » devient alors un acteur majeur dans la diffusion de ce que l’on pourrait appeler des fakenews.
Le problème avec « on m’a dit » est qu’il s’agit d’une affirmation sans auteur ni propriétaire. Qui est « on » ? De qui vient l’information ? La plupart du temps, ces détails restent flous, ce qui rend difficile la vérification des faits. Les rumeurs ainsi propagées prennent racine dans l’absence de responsabilité et se nourrissent de la crédulité.
La viralité des fausses nouvelles !
Les réseaux sociaux ont exacerbé ce phénomène. Une simple phrase sans fondement peut se retrouver partagée des milliers de fois, atteignant un public de plus en plus large. Le « on » anonyme devient alors une multitude, donnant l’illusion d’une véracité par le nombre.
Les conséquences peuvent être désastreuses. Les « on-dit » peuvent détruire des réputations, influencer des élections, voire provoquer des violences. Ils créent un climat de méfiance généralisée où la vérité devient insaisissable.
Comment lutter contre les « fakenews » ?
La solution pour lutter contre les fakenews réside dans l’éducation et la sensibilisation. Apprendre à questionner les sources, à chercher des confirmations, et à privilégier les informations provenant d’entités reconnues pour leur sérieux. Il est également crucial de prendre du recul avant de partager une information douteuse. En gros, le on de rumeurs est un fléau moderne qu’il faut combattre avec discernement et esprit critique. La prochaine fois que vous entendrez « on m’a dit », posez-vous la question : qui est ce « on » ?
Je voudrais terminer mon propos en disant ceci : on m’a dit que « tu n’aimes pas faire un commentaire sur les articles publiés sur Habari RDC ». Est-ce vrai ?
Cool exactement