Chaque jour (ou presque) est une journée internationale de quelque chose. Ces journées mondiales sont devenues tellement nombreuses qu’elles ont perdu de leur superbe. L’humanité a-t-elle réellement besoin de consacrer une journée internationale à chaque cause ?
En fait, les journées mondiales ce n’est pas si mal, mais quand c’est trop de journées, ça devient ennuyant et sans impact. Il existe déjà plus de 218 journées mondiales ! A mon avis, on aurait dû se limiter à quelques journées qui célèbrent de grandes causes d’envergure internationale comme l’environnement, la démocratie, la paix, les droits de l’homme, l’enfant, etc. Mais avoir des choses comme « journée internationale » des célibataires, du rire, du bain moussant… ça devient simplement des blagues. Pardonnez-moi si j’exagère.
Souvent c’est l’ONU qui instaure ou qui endosse la plupart de ces journées mondiales. Comme si elle manque quoi faire. Là à son siège à New-York, on se réveille un matin et on dit : « Bon, désormais ce jour devient une journée internationale de ceci ou de cela ! » A cette allure de création des journées mondiales, je crains qu’on en compte un million d’ici 2050. Bientôt on aura peut-être la journée mondiale des égouts, des caniveaux, de la pluie, de l’argent, du Barça, du Real… Imaginez de telles conneries !
Et lorsqu’il faut les célébrer, toutes ces journées mondiales sont budgétivores. Organiser des conférences, inviter les autorités, les célébrités, payer les orateurs ; imprimer des banderoles, des casquettes, des t-shirts, des dépliants ; servir un cocktail et un « remboursement de transport » aux participants… Voilà à quoi servent la plupart des journées internationales ! Pour finalement aucun impact !