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Chaos sur les routes de Lubumbashi, la jungle des « Petita » et des motos

En plus des motos qui envahissent les routes avec leurs conducteurs souvent peu respectueux du code de la route, il faut désormais composer avec les tricycles communément appelés « Petita ». Ces derniers ont pris d’assaut les rues de Lubumbashi, ajoutant une nouvelle dimension au désordre routier.

Jadis cantonnés dans la périphérie de Lubumbashi et interdits de circuler après 18h, les motos et les Petita sont désormais présents partout, y compris au centre-ville. Et les accidents les impliquant sont en hausse. Face à cette situation, les différentes autorités urbaines qui se sont succédé à la tête de la ville n’ont pas su réguler ce secteur, sans doute par manque de volonté politique.

L’échec de la maire intérimaire

L’ancienne maire intérimaire, Laurianne Mwewa, a tenté de s’attaquer à ce phénomène, mais elle s’est heurtée à la fronde des conducteurs de taxis-motos qui se réclament partisans du pouvoir en place. La maire a fini par être remplacée. Et la lutte contre ce phénomène a été classée sans suite par le nouveau maire de Lubumbashi. Les motards ont donc remporté le bras de fer.

Diriger la cité en ne faisant pas respecter la loi et les normes établies, conduit à des situations chaotiques comme celle que nous vivons sur les routes de Lubumbashi. Aujourd’hui, les motards et les conducteurs de tricycles se croient puissants et au-dessus de la loi, car l’État a reculé face à eux.

Je pense qu’il est plus qu’urgent de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce chaos et garantir la sécurité des usagers de la route. Toute la question est de savoir si les autorités urbaines qui seront installées auront la volonté et la capacité de le faire.

 

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Les commentaires récents (1)

  1. La mairie doit faire en sorte que chaque moto ou tricycle ait non seulement une plaque d’immatriculation mais aussi une assurance. Ensuite chaque conducteur doit etre détenteur d’une licence d’exploitation de taxi dans la ville. C’est peut paraître compliqué et chèr pour tous.A la rigueur autoriser un moratoire d’ une certaine période au bout duquel tout contrevenant n’osera plus circuler avec son petit engin ville.