On ne le dira jamais assez : Kinshasa n’est pas la RDC. Le 29 septembre, l’Ecole nationale d’administration (ENA), a publié la liste des 100 candidats retenus pour la session 2022-2023. Un fait se révèle : environ 80% d’admis vivent ou ont passé leur test depuis la ville de Kinshasa. Les 25 autres provinces du pays se disputent les 20% restants.
Introduire un dossier à l’ENA depuis Kinshasa est-il plus avantageux qu’en provinces ? Un grand débat autour de cette question a eu lieu sur la page Facebook de l’ENA après la publication des résultats de la nouvelle session. Kinshasa est mieux représenté que l’ensemble des provinces. Cela se voit même sur le nombre de candidatures qui ont été retenues pour le test écrit.
Sur les 6875 candidats retenus au test écrit, Kinshasa alignait 4164 candidats, tandis que les provinces se partageaient les 2711 restants. Et donc Kinshasa fait à lui seul presque le double des candidatures des 25 autres provinces.
L’ENA doit refléter « le national » dans ses résultats
Malgré le fait que Kinshasa apporte plus de candidatures que les autres provinces, l’ENA ne doit pas oublier qu’elle est une école nationale. De ce point de vue, elle devrait tenir compte de critères d’équilibre et de représentativité géographique dans le processus de recrutement. Il y va de la cohésion nationale. Par exemple, on ne peut pas comprendre que pour cette session, la ville de Kinshasa qui avait moins de la moitié de candidats au test écrit, se retrouve avec environ 80% d’admis, ce n’est pas un bon signe.
En fait, si les candidats de Kinshasa accèdent plus facilement au test écrit, c’est parce que cela se passe dans une même ville. Par contre en provinces, les épreuves écrites ne se passent que dans les chefs-lieux, ce qui défavorise les jeunes vivant dans les villages et les territoires.
Le genre… une femme pour 25 provinces
Un autre fait qui frappe à l’œil, c’est le taux de représentativité des femmes, surtout des provinces. Sur les 6875 candidats retenus au test écrit, on dénombre 1583 dames contre 5292 hommes. Au final, seulement 14 femmes, à raison de 13 de Kinshasa et une seule des provinces, sont retenues pour la session 2022-2023 à l’ENA. C’est la preuve que le genre et la représentation équitable des femmes au sein des institutions ont encore du chemin à faire.
Je pense que les critères de recrutement à l’ENA, et cela vaut pour toutes les institutions publiques, devraient tenir compte de l’équilibre géographique et du genre. Il ne s’agit aucunement du favoritisme. Il y a nécessité de faire preuve d’équité et d’égalité des chances lorsqu’il s’agit de l’accès à l’emploi public.
Ce n’est pas la première fois que cette situation s’observe dans les procédure de recrutement au sein des institutions publique
A mon humble avis, la meritocratie devrait demeurer le principe fondamental du recrutement comme on le fait actuellement.
Je conteste les résultats
J’ai postulé dans la province,le dossier n’a pas été retenu faute d’une erreur informatique(j’ai doublé un document qui était l’aptitude physique et manqué mettre le diplôme ou son équivalent) lors de recours j’ai renvoyer cela malheureusement les recours n’ont pas été répondus, je dis ça parce que pr le mien c’était sans suite.
6900 candidats pour 100 places ? RDC eloko ya makasi.
6000 candidat pour 100 places ?
L’ENA veut nous faire croire que Kinshasa compte des génies que d’autres provinces… C’est une désolation totale pour les jeunes diplômés d’autres provinces qui sont capables de servir l’Etat Congolais, la corruption et le favoritisme ont émaillés les responsables qui occupent certains postes de décision, c’est pourquoi l’administration congolaise ne reflète rien d’efficacité car la majorité de ceux qui sont là y sont parvenus par des magouilles malgré leur incompétence. Une fois de plus L’ENA a enteré les rêves de plusieurs jeunes diplômés compétents capable de servire le pays.😢
L’ENA veut nous faire croire que Kinshasa compte des génies que d’autres provinces… C’est une désolation totale pour les jeunes diplômés d’autres provinces qui sont capables de servir l’Etat Congolais, la corruption et le favoritisme ont émaillés les responsables qui occupent certains postes de décision, c’est pourquoi l’administration congolaise ne reflète rien d’efficacité car la majorité de ceux qui sont là y sont parvenus par des magouilles malgré leur incompétence. Une fois de plus L’ENA a enteré les rêves de plusieurs jeunes diplômés compétents capable de servire le pays.😢
Merci beaucoup habarirdc pour cet article. Vraiment on ne comprend plus rien dans l’affaire des recrutements à la fonction publique, c’est Kinshasa qui prend toujours le dessus. Est-ce que parce que c’est la capitale ou comment. Si dans un pays comme le nôtre une seule province l’emporte à 80% et 20% pour le reste donc le reste du pays n’a pas des jeunes capables ?
Un jour la balkanisation serait une option incontournable pour mettre fin à ces injustices injustifiées.
Selon moi je pense que le temps donné pendant l’épreuve écrite n’a pas été assez une bonne réflexion
Se moveu de faire un muneure comme sà? que le benisse au de jesus christ amen~amen~amen si cette ma petite soeur ont le prit comme sa non.
Excellente analyse. Elle montre tout le chemin -et il est encore long- qu’il nous reste à parcourir pour mettre fin aux disparités sociales et territoriales.