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Tu prends l’avion ? Prépare tes francs congolais si tu veux décoller !

Ces derniers temps à l’aéroport de Goma, on rencontre des tracasseries administratives lorsque l’on veut prendre l’avion. Les voyageurs payent des frais et taxes sans quittance en contrepartie. Plusieurs points de contrôle y sont érigés pour extorquer l’argent des gens.

Ailleurs, voyager en avion c’est normal. Chez nous, c’est un luxe et un calvaire. Ceux qui voyagent ces derniers temps dans nos aéroports relèvent plusieurs défis. En plus, des tracasseries sécuritaires, les voyageurs payent des frais sans recevoir de quittance.

J’ai fait cette découverte lors d’un voyage, alors que je prenais un avion à l’aéroport international de Goma pour aller à Kinshasa. A l’entrée, devant moi il y a une barrière improvisée. Des hommes en uniforme bien armés passent l’air sérieux. Ils ne disent rien aux passagers. Ils sont alignés et attendent. Mais en réalité, ils identifient leurs prochaines victimes. Pour passer, il faut leur serrer la main, main dans laquelle on glisse une somme d’argent.

Connaissant déjà le jeu, sans rien dire je leur tends ma main afin éviter de rater mon vol pour rien. Dedans il y a 500 FC. Directement, le chef m’autorise à passer. Une fois dans l’enclos de l’aéroport, on se dirige vers les bureaux de l’immigration pour faire les formalités de voyage.

Mais pour y accéder, un autre barrage humain. Ici il faut exhiber le billet d’embarquement. Et les bagages sont systématiquement fouillés entre temps. Après, je paye la taxe de service d’hygiène et la taxe provinciale. Cette fois avec une quittance !

Des contrôles qui fâchent !

 Les bagages vont au scanner. Après, on sépare les bagages à main et ceux de la soute. Passée cette étape, on est encore bloqué par un autre service qui contrôle manuellement, une fois de plus tous les bagages. Et je tonne : « Ces bagages ont été fouillés. En plus, ils sont passés dans le scanner ! »

 Deux jeunes hommes, ouvrent à nouveau mes bagages à main. Ils trouvent dedans, mon ordinateur portable avec son chargeur. Et disent : « De tels câbles n’entrent pas dans notre avion. » Merde ! Je réplique : « Dans quel pays avez-vous que l’on détache l’ordinateur portable de son chargeur ? Comme vous insistez, je ne partirai plus ! »

En tant que blogueur, je ne pouvais pas partir sans mon ordinateur et son chargeur. Heureusement à la dernière minute, l’un des anciens parmi eux vient à mon secours. « Non ! Non ! Les chargeurs des ordinateurs portables ne font pas partie des câbles qui sont interdis dans nos avions. » Après, j’ai eu le droit d’entrée à bord de l’aéronef d’une compagnie Congolaise d’aviation.

Dans l’avion, les interdictions exagèrent 

A peine installé, une voix féminine s’exprime à la radio. On ordonne d’éteindre tous les appareils électroniques. C’est normal pour tout décollage d’avion. Mais c’était déjà un souci pour moi. Je voulais prendre des photos du paysage pour immortaliser ces moments.

Après mon atterrissage à Kinshasa, la capitale de la RDC, cette même procédure et les tracasseries reprennent. Encore des barrières illégales à franchir ! Les bagages encore contrôlés manuellement et en désordre en plus. Tous les voyageurs commençaient alors à se lamenter du fait qu’il y ait de plus en plus de contrôles.

Certains objets, comme des produits de beauté, sont confisqués publiquement. Sans motif ! Voyager en avion a été un calvaire pour moi. Sur ce, je demande à l’autorité compétente de soigner l’image de nos aéroports. C’est l’image de notre pays qui est en jeu !

 

 

  

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Il est important que la société civile et des mouvements citoyens tels la Lucha, nous aident à revendiquer l’amélioration des services aéroportuaires qui ternissent notre image..