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Destruction des sièges des partis politiques adverses, une pratique indigne en démocratie

La violence appelle la violence, bannissons la violence ! Après les élections, les militants et sympathisants des candidats devaient simplement tourner la page et privilégier la paix. Malheureusement, ils ont continué à ruminer la colère et la vengeance contre leurs adversaires. Ils ont vandalisé les sièges des partis politiques.

Tout a commencé dans la ville de Mbujimayi, fief du président Félix Tshisekedi. Une fois les résultats provisoires de l’élection présidentielle publiés par la Céni, donnant la victoire au candidat numéro 20, des jeunes se sont rués sur le siège du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi. Ils y ont mis le feu, et ont emporté même les tôles de la toiture. Cet excès de zèle ne peut en aucun cas se justifier, d’autant plus que le candidat Félix Tshisekedi que ces jeunes soutenaient a gagné l’élection présidentielle.

La réponse du berger à la bergère

En réaction à la destruction du siège d’Ensemble à Mbujimayi, les partisans de Moïse Katumbi se sont vengés eux aussi en détruisant un siège de l’UDPS dans le Haut Katanga. L’UDPS c’est le parti du président Félix Tshisekedi. Comme à Mbujimayi, la police n’était pas intervenue pour empêcher ces actes de vandalisme, au Katanga non plus elle n’est pas intervenue. Voilà comment la provocation appelle la provocation. Et ça se termine dans la violence.

Le fait d’avoir des opinions politiques divergentes ne devrait jamais conduire à de tels extrémismes. Et dans un Etat de droit, la police doit faire son travail : protéger les personnes et les biens publics et privés. C’est la seule manière de faire régner l’autorité de l’État.

 

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