« N’ayant jamais été violée, la constitution sera toujours respectée » a promis Joseph Kabila alors qu’il s’adressait à la nation congolaise ce mardi 15 novembre.
Dans son discours, donné devant le parlement réuni en congrès à Kinshasa, le président a abordé le respect de la loi fondamentale.
« N’ayant jamais été violée, la Constitution sera toujours respectée dans toutes ces dispositions », a assuré le président Joseph Kabila. Dans son discours, le chef de l’Etat a également appelé le peuple à ne pas s’enrôler pour la cause de l’opposition.
« Aucun agenda politique ne saurait justifier la violence », a-t-il insisté, condamnant les manifestations de septembre 2016 qui ont fait des dizaines de morts.
Revenant sur la présidentielle, le président de la république n’a donné aucune date. Son dernier mandat s’achevant en décembre prochain, le président ne peut se représenter à sa succession au regard de la Constitution.
Toutefois, conformément à l’accord politique conclu avec une frange minoritaire de l’opposition en octobre, le président conduira la transition jusqu’à l’organisation de la prochaine présidentielle.
Le même accord prévoit pour la transition un chef de gouvernement issu de l’opposition. Lundi 14 novembre, le premier ministre Matata Ponyo a déposé sa démission. Le prochain chef du gouvernement sera connu rapidement a promis Monsieur Kabila.
La majorité de l’opposition craint que le président initie un référendum après le glissement de son mandat et ne se maintienne au pouvoir. Kabila n’a rien dit sur ce sujet.
DE LA SITUATION POLITIQUE EN RDC
je crois que l’alternance politique au sens occidental du terme est de ces dieux que nous prions en Afrique mais qui ne nous rje pnssemblent pas.
ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui au congo n’est pas tant que le président kabila s’en aille, une véritable révolution dans les grands lacs mais plutôt la réforme de notre régime, la refonte de nos mentalités.
je plaide pour un régime parlementaire où le président règnerait autant de mandat qu’il le souhaite mais ne gouvernerait plus.
je suis d’avis que le premier ministre ne doit pas être nommé mais élu, revêtu de l’onction du suffrage universel sous peine de n’avoir aucune légitimité.
je veux pour mon pays un gouvernement d’union national, comprenons par là, une entente politque d’où nul ne serait exclu. le congo peut se passer de démocratie mais ne peut pas se passer de consensus.
si nous ne faisons pas cela, nous vivrons l’enfer. si nous continuons de penser que ces nations qui ont tué tous nos prophètes joueront avec nous autres choses que les cartes du cynisme et de l’hypocrisie, nous n’entrerons pas dans ce pays dont on nous a dépossédé mais qui nous appartient.
NTUMBA WA MULU
Auteur de la vie des hommes, livre publié aux éditions Nzoi (sortie prévue le 15 décembre 2016).