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Beaucoup de jeunes ne savent pas répondre à une offre d’emploi qui les intéresse

Après des années comme modérateur, community manager et marketeur digital, je me suis rendu compte que de nombreux jeunes n’arrivent pas à capitaliser les opportunités qui s’offrent à eux avec le numérique. Lorsqu’une offre d’emploi est publiée en ligne, ils ne lisent pas attentivement la fiche qui reprend toutes les indications requises. La seule réponse que j’ai vue est : « Je suis intéressé. »

Les plus audacieux vont jusqu’à laisser leurs numéros de téléphone en indiquant que celui qui a publié l’offre doive les appeler. Cette attitude qui s’est malheureusement banalisée prouve juste une chose : soit le demandeur d’emploi ne prend pas les choses au sérieux, soit il ignore comment répondre à une offre d’emploi. 

Beaucoup de légèreté 

Pour avoir mené deux campagnes de réception de candidatures via les outils qu’offre Facebook, la qualité des dossiers reçus laissait beaucoup à désirer. J’ai vu des CV qui contenaient plus d’informations personnelles non pertinentes (origines ethniques et études faites depuis le primaire) en lieu et place de ce qui met en avant les compétences.  

Mais ce n’est pas le pire des scénarios que j’ai expérimentés. D’autres personnes vous suivent dans la messagerie privée et vous harcèlent de questions indigestes. La moindre des politesses est de leur demander de lire attentivement la description du poste. Cependant, beaucoup n’apprécient pas cette suggestion et en viennent à vous traiter de tous les noms. 

L’autre catégorie est celle de ceux que j’appelle les pessimistes. L’offre ne les intéresse pas. Généralement parce qu’ils n’ont pas les qualifications requises. Ils se mettent dans ce cas à polluer les commentaires avec des remarques hors sujet du genre : « C’est la faute au président ! », « le taux du dollar est en hausse », « Regardez les embouteillages et la pénurie de carburant pour les avions et les véhicules »… 

Le bénévolat ça compte

L’autre aspect que beaucoup négligent est celui de l’expérience professionnelle. Une récente offre d’un organisme des Nations Unies avait révélé à quel point de nombreuses personnes n’en saisissent pas bien le sens. Le bénévolat et le volontariat font bel et bien partie de l’expérience professionnelle. J’ai moi-même été bénévole pendant deux ans dans une ONG très réputée comme webmaster. 

C’est de cette expérience que j’ai décroché mon premier contrat professionnel. Ainsi, quand j’entends des gens se plaindre en demandant où ils peuvent avoir une telle expérience, je m’interroge. 

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Ceci semblera surprenant cher (e) lecteur (e), trouver un véritable emploi en ligne n’est pas courant au congo, pas encore facile. Tout d’abord il y a les traitements de faveur en rdc, moins des recrutements sur les presses, placardes, nets. Serge buimp’a shamba. 0830420798