Kinshasa a réussi le pari d’abriter un premier événement d’envergure mondiale avec ces 9e jeux de la Francophonie. Au-delà de l’organisation, la RDC était surtout attendue sur le terrain de médailles. Elle devait faire mieux que lors de la 8e édition en 2017 en Côte d’Ivoire. Là également, c’est un pari réussi.
Notre pays n’a pas eu besoin d’une semaine pour réaliser son meilleur total dans l’histoire des jeux de la Francophonie. Avant l’édition de Kinshasa, la RDC n’avait remporté qu’à deux reprises une médaille d’or dans cette fête de la jeunesse francophone. D’abord Fiston Mwanza, vainqueur de l’épreuve de littérature en 2009 à Beyrouth, ensuite Dieumerci Makorobondo au marathon lors de la 8e édition en Côte d’Ivoire.
A Kinshasa, c’est Andy Kabeya qui a offert au pays la première médaille d’or en lutte libre, catégorie 79 kg. Puis, Rabby Kilanda une médaille d’argent chez les 61 kg, Barthélemy Tshosha, médaille de bronze chez les 86 kg et Jordan Kabongo qui a remporté le bronze malgré sa défaite chez les 65Kg, la liste n’est pas exhaustive.
Les dames ont également honoré le pays organisateur. C’est entre autres le cas de Prisca Madunu (argent chez les 55 kg), Mervedie Mbemba (argent chez les 62 kg) et Chancelvie Gomba (bronze chez les 50 kg).
Déjà le meilleur bilan de l’histoire
À l’heure actuelle, la RDC figure dans le top 5 du classement général en termes de nombre de médailles. 22è du classement en 2017 avec 3 médailles dont une en or, la RDC a ainsi battu le record de son bilan dans l’histoire des jeux de la Francophonie. Elle compte faire mieux que la Côte d’ivoire qui avait fini 6ème de son édition.
Pour réaliser ces exploits, le pays peut compter sur ses lutteurs, déjà tout feu tout flamme, mais aussi sur les autres disciplines, notamment les jongleurs qui ont montré de très belles choses.