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Lubumbashi, la beauté perdue !

Autrefois, Lubumbashi se distinguait par sa propreté et son ordre établi. La ville était un modèle de salubrité, grâce à des campagnes comme « butshafu ni buloji » ou encore « jeudi salongo ». On plantait des arbres le long des grandes artères lors de la journée de l’arbre, on peignait les bordures des routes et les différents bâtiments. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

Avec l’expansion de la ville, la propreté et la salubrité ont commencé à décliner. Même la légendaire Place de la poste, officiellement Place Moïse Tshombe, a perdu de sa superbe. Cet endroit où se tenaient autrefois les défilés militaires lors de la fête de l’indépendance et les concerts à l’occasion des festivités de fin d’année, est aujourd’hui envahie par des montagnes d’immondices, des taxi-motos, des vendeurs à la sauvette, dans un désordre indescriptible.

L’indifférence des autorités

Les autorités provinciales et municipales semblent préoccupées par d’autres priorités. Lesquelles ? Dieu seul le sait ! Malgré le paiement régulier des taxes environnementales et celles sur les immondices par les commerçants et autres opérateurs économiques de la ville, la question demeure : que fait-on de tout cet argent ?

Vers une solution

Il est temps de se demander comment nous pouvons inverser cette tendance et restaurer la beauté et la salubrité de Lubumbashi. Il est essentiel de réexaminer les politiques actuelles et de chercher des solutions innovantes pour résoudre ce problème. Une ville propre est le reflet de ses habitants et de ses dirigeants. Il est temps de redonner à Lubumbashi son éclat d’antan. Espérons que les scrutins à venir nous donneront des dirigeants à même de prendre cette question à bras le corps.

 

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