La sécurité n’est plus garantie comme avant à Lubumbashi. A titre d’exemple : les enfants de rue sont revenus en force et occupent plusieurs coins de la ville. Ils sèment la terreur. En pleine journée, ils ravissent téléphones portables, argent et autres biens de valeur aux paisibles citoyens.
On retrouve ces kuluna à plusieurs endroits de la capitale du cuivre. Par exemple, à des arrêts de bus, au boulevard Msiri, boulangerie « Royal », arrêt Texaco… Dès qu’un bus stationne sur l’un de ces arrêts, ces jeunes gens font leur apparition pour opérer. Quiconque cherche à les en empêcher est pris pour cible. Ils ont formé des groupes de brigands pour voler et troubler la quiétude de la population.
En effet, la réapparition de ces jeunes inquiète à Lubumbashi. Beaucoup souhaitent qu’ils soient envoyés aux travaux champêtres à Kanyama Kasese dans le Haut-Lomami.
Ils se cachent pour ne pas être relégués à Kanyama
Souvent, lorsque les autorités menacent de les envoyer à Kanyama Kasese, ces shegue disparaissent de la circulation. Parfois, certains jeunes transférés à Kanyama sont des innocents, alors que les vrais fauteurs de troubles sont libres dans la nature. Ils sont souvent prévenus avant même l’opération, et ont ainsi l’occasion de prendre la fuite.
Au vu du niveau d’insécurité actuellement à Lubumbashi, le gouvernement provincial devrait prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger la population. Ces jeunes n’ont peur de personne. Parmi eux, les filles sont plus exposées que les garçons. La nuit, elles sont utilisées comme des objets sexuels par leurs collègues, mais aussi par certains hommes de la ville.
C’est en tout cas ce que nous a laissé entendre John Kabuya, défenseur des droits humains et avocat au barreau de Lubumbashi. « Pour les filles, elles sont exploitées sexuellement. Nous déplorons cela. On nous révèle que la nuit, il ya des hommes respectables qui sollicitent des rapports sexuels avec elles. Nous demandons aux autorités de protéger cette catégorie de personnes. Nous ne savons pas comment arrêter l’hémorragie de cette délinquance », déplore-t-il.
J’exhorte le gouvernement à envisager toutes les stratégies possibles pour stopper cette criminalité à Lubumbashi. Il est inadmissible que ces jeunes imposent leur mode de vie. La ville est gérée et nul n’est au-dessus de la loi.
Selon moi ce bien vraiment