Déchiré, sauté, taille basse, mini-Jupe, collant, combinaison, dos nus, bustier … les jeunes togolais ont de nouvelles habitudes vestimentaires. De styles qui moulent leur corps ou laissent entrevoir une partie de leur intimité. Le phénomène n’est pas nouveau mais il prend de l’ampleur. Il suffit de faire un tour dans la ville de Lomé, la capitale togolaise pour s’en convaincre.
Il sonne 18 heures à Deckon, l’un des quartiers les plus animés de Lomé. L’ambiance était des plus bruyantes ce soir-là. Sur le boulevard, une jeune fille, d’à peine 18 ans, habillée d’une mini-jupe toute transparente et d’un habit dont le devant couvre à peine les seins, s’offre en spectacle, nombril dehors. Elle n’était pas la seule. Des spectacles de striptease dans les rues de Lomé, on en voit chaque jour. Les accoutrements de la jeune génération ne cachent plus l’ensemble du corps. Le phénomène s’observe même dans les lieux d’apprentissages, les écoles et universités. Tout le monde se dit être « à la page ».
« Toutes mes amies s’habillent de cette manière. Il faut être à la mode et sexy. Sinon personne ne te regarde. On te traite même de villageois si tu t’habilles différemment », affirme Ornéllia, Etudiante.
« Quand on est jeune, il faut profiter de la jeunesse. Nous vivons donc notre temps. La tendance du moment, c’est des habits sautés et Jean déchiré. En plus, c’est joli à voir », renchérit son amie Rose.
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*Cet article est publié dans le cadre du projet Naila (Nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique). Il s’agit d’un projet de CFI comprenant 11 médias africains dont Habari RDC.