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Lutte contre l’insécurité en RDC : l’opération « Panthère noire » en action

Le vice-Premier ministre congolais, Peter Kazadi, a lancé l’opération Panthère noire, une initiative visant à lutter contre le banditisme et la criminalité qui sévissent dans plusieurs villes du pays. Cette opération, pilotée par la police nationale, a déjà permis d’arrêter 130 jeunes délinquants à Kinshasa.

L’importance de cette opération a été soulignée lors d’un conseil des ministres, ce qui démontre la préoccupation des autorités face à la recrudescence du banditisme urbain dans la capitale congolaise. L’opération Panthère noire se veut une réponse ferme aux troubles à l’ordre public et vise à rassurer la population.

Une approche globale nécessaire

L’opération Panthère noire succède à d’autres initiatives similaires, dont la controversée opération « Likofi » (coup de poing), menée par le général Kanyama, sous le règne de Joseph Kabila. Cette dernière avait été critiquée pour de nombreuses violations de droits de l’homme, notamment des exécutions extrajudiciaires.

A mon avis, pour réussir à combattre efficacement le banditisme urbain, il est nécessaire d’adopter une approche globale qui ne se limite pas aux opérations de répression. Il faut plutôt s’attaquer aux causes profondes du banditisme. C’est notamment le chômage des jeunes, la pauvreté et l’exclusion sociale.

Des solutions durables pour la sécurité et le développement

En plus des mesures de sécurité, il est essentiel de mettre en place des politiques de développement socio-économique qui offrent aux jeunes de belles perspectives et des opportunités d’emploi. L’investissement dans l’éducation, la formation et la création d’emplois sont indispensables pour briser le cycle de la violence et promouvoir la paix et la sécurité en RDC.

L’opération Panthère noire constitue un pas important dans la lutte contre la criminalité urbaine, mais elle doit être accompagnée de mesures sociales et économiques fortes pour garantir une solution durable à ce problème complexe. La réussite de cette opération dépendra de la capacité des autorités à adopter une approche holistique qui combine la fermeté dans la lutte contre la criminalité, le respect des droits de l’homme et la promotion du développement socio-économique. Malheureusement, ce pari n’est pas encore gagné !

 

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