Ce 17 octobre c’est la journée mondiale du refus de la misère. Et vous savez que depuis des millénaires, l’humanité présente un grand contraste : d’un côté, des gens extrêmement riches, de l’autre des populations vivant dans la misère noire. En RDC, la misère n’est pas à démontrer. Elle est dans toutes les provinces. Mais j’exhorte chaque Congolais à refuser cette misère. C’est en travaillant.
Dans ce pays, la RDC, nous sommes assis dans la misère. Nous vivons avec moins d’un dollar par jour. Mais à qui la faute ? Nous rejetons souvent la balle dans le camp du gouvernement. Bien sûr, notre gouvernement est incapable d’assurer notre bien-être. Mais devons-nous croiser les bras ? Je pense que nous pouvons nous-mêmes faire quelque chose et nous en sortir.
Très peu de Congolais épargnent
L’un des indices d’extrême pauvreté c’est le manque de revenus des habitants. Le manque de pouvoir d’achat. En RDC, la majorité de la population vit au jour le jour. Nous consommons tout ce que nous gagnons le même jour, et c’est peut-être normal quand on a un revenu insuffisant. Or, sans revenus, on ne peut ni investir ni épargner. Et si on ne peut pas épargner, on se retrouve dans une sorte d’insécurité économique grave, d’autant plus qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Pas facile de nouer les deux bouts avec un salaire dérisoire comme celui d’un policier. Personnellement, je pense qu’il est révolu le temps où on doit faire éternellement le deuil de notre misère nationale. Il faut faire quelque chose. Par exemple, si nous épargnons un peu de ce que nous gagnons, nous pouvons changer notre avenir. Mes chers compatriotes, ayons la culture de l’épargne et de l’investissement. C’est l’une des clés pour créer de la richesse et quitter le camp de la pauvreté.
L’entrepreneuriat fait fuir la misère
Malheureusement, beaucoup de Congolais se sont habitués à la misère et pensent même que c’est leur sort. Moi je pense que quelle que soit notre situation, nous devons refuser la misère. Avec la terre et les ressources dont dispose notre pays, ne peut rester pauvre que celui qui le veut. Je crois que même avec un petit revenu, on peut entreprendre et se sortir de cette misère : on peut cultiver, faire l’élevage, le petit commerce, des coopératives, créer des startups, etc. Je vous jure que c’est possible et j’ai plein d’exemples de compatriotes qui ont essayé et ont réussi dans leur vie.
Et donc c’est question d’essayer et de tenir bon, avec courage et détermination. Si ceux qui ont fait quelque chose et ont réussi dans leur vie ne vous servent pas d’exemple, alors dites-vous que vous êtes fait pour rester dans la misère. Votre vie ne changera jamais. Ainsi, essayez, faites quelque chose à partir d’aujourd’hui : ce 17 octobre c’est la journée mondiale du refus de la misère. Moi je refuse la misère !