Les résultats de l’élection présidentielle de décembre 2023 ont été annoncés par la Céni, avec une victoire confortable pour le président Félix Tshisekedi. Mais dans le Katanga, fief de l’opposant Moïse Katumbi, la tension est montée d’un cran. Ainsi, pour faire face à d’éventuels troubles, le gouvernement a envoyé des renforts militaires et policiers dans la région.
Ces renforts sont visibles dans certains points chauds de la ville de Kolwezi, comme sur la route By Pass. Mais leur comportement est préoccupant. Certains militaires et policiers se transforment en quémandeurs, allant de porte en porte pour demander de l’argent aux habitants. D’autres demandent auprès des camionneurs qu’ils arrêtent sur les routes. Ce qui fait que quand on croise ces militaires, on ne se sent pas en sécurité, alors que ça devrait être le contraire.
Dans cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir des policiers envoyés à Kamina dans le Haut-Lomami, se plaindre de leurs conditions de vie. Ils affirment ne pas avoir reçu de rations alimentaires et déplorent leurs conditions de logement. Ce comportement des militaires et des policiers pourrait créer des tensions avec la population locale, déjà mécontente de la situation politique.
Tentative de bloquer Moïse Katumbi dans sa résidence de Kashobwe
À Kashobwe, d’autres militaires envoyés pour maintenir la paix après la destruction du siège de l’UDPS par la population, ont été aperçus en train de vouloir mettre l’opposant Moïse Katumbi en résidence surveillée dans son domaine. Cette situation a fait monter la tension, mais l’autorité provinciale du Haut-Katanga a rapidement démenti cette information, affirmant que les militaires avaient agi de leur propre initiative.
A mon avis, les autorités devraient prendre des mesures pour remédier à cette situation. Elles doivent fournir aux militaires et aux policiers les ressources dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission de maintien de la paix.