Les affrontements entre la police et les membres de la secte Bundu Dia Kongo ont fait au moins trois morts et une trentaine de blessés.
Lundi soir et mardi matin, des tirs ont été entendus autour d’une résidence du centre de Kinshasa, censée abriter les hommes du groupe sécessionniste qui exige le départ du président Kabila du pouvoir.
La police affirme avoir trouvé des armes de guerre sur les lieux de l’affrontement. Six fusils mitrailleurs ont été saisis. On compte une trentaine de blessés et trois morts. Mardi, la croix rouge a été autorisée à aller soigner les blessés qui nécessitent des soins immédiats.
Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte est en cavale. Dans des vidéos publiées sur internet, il a appelé à l’insurrection contre le pouvoir du président Kabila dont il conteste ouvertement la nationalité congolaise, se fondant sur une vielle rumeur selon laquelle le chef de l’Etat serait Rwandais. « Dans deux semaines je vais frapper », avait-il menacé dans une vidéo. Déjà depuis janvier, les adeptes de la secte ont mené plusieurs attaques meurtrières au Kongo-Central.
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