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CAN 2017 : les Léopards à l’heure du bilan

Les Léopards ont quitté la Coupe d’Afrique des Nations sur une courte défaite 2 buts à 1. Un échec en quart de finale qui laisse beaucoup d’amertume aux Congolais. Notre onze national a dominé le match, mais n’a pas su le gagner face à un Ghana un peu plus réaliste.

Les avis que j’ai pu recueillir ici et là sont tous unanimes : les joueurs de notre équipe nationale de football nous ont fait rêver. Un rêve bienvenu, d’autant plus que les bonnes nouvelles dans notre pays sont aussi rares que la pluie du désert. Quand une vingtaine de jeunes gens issus pour la plupart des quartiers populaires parviennent ainsi à donner le sourire à tout un peuple, ils n’ont donc pas à rougir de leur bilan.

Cependant, le but de cet article n’est pas de rendre compte des sentiments des uns et des autres. Il s’agit plutôt de tenter d’analyser uniquement les aspects sportifs du parcours de notre onze national à la CAN 2017.

La défense des Léopards aura été leur talon d’Achille

La faute de Lomalisa en pleine surface de réparation ayant conduit au pénalty converti par le Ghana est symptomatique des difficultés de la défense de notre équipe. D’ailleurs, le secteur de la défense est le seul à avoir connu le plus de remaniements durant tout le parcours des Congolais. Autant  dire que le coach Ibenge ne savait peut-être pas sur qui compter. En tout cas, les Léopards ont payé cash leurs erreurs défensives. Il ne fallait pas compter sur le petit « renard » de surface qu’est Jordan Ayew pour laisser échapper un ballon mal négocié.

Il apparaît dès lors clair que la défense sera l’un des principaux chantiers dans le cadre de la reconstruction de notre onze national en prévision des prochaines échéances. Les éliminatoires de la Coupe du monde par exemple.

Du mieux à l’attaque, mais un problème de stabilité

Avec un Junior Kabananga, meilleur buteur de la compétition jusqu’à présent, l’attaque des Léopards était l’une des plus fortes de cette CAN, du moins jusqu’aux quarts de finale. On peut affirmer que dans ce secteur, l’avenir est assuré. Cependant, on a remarqué une certaine instabilité : tantôt Mbokani était titulaire, tantôt il ne l’était pas. Le talentueux Niskeens Kebano était aligné dans certains matches, pas dans d’autres… comme si aucun attaquant n’avait le statut de cadre et ne pouvait avoir la garantie de débuter un match. Il ne s’agit nullement ici de remettre en question les compétences du sélectionneur congolais. Il connaît mieux ses hommes que quiconque. Néanmoins, on avait le droit d’espérer autre chose que les choix qu’il a faits.

Principal défi : rester au haut niveau

En  considérant les choses sur le très court terme, on aurait tendance à penser que l’avenir de notre football se jouait lors de la CAN 2017. Certes, nos fauves avaient le talent qu’il faut pour aller chercher le sacre. Mais il faut dire qu’une chose est de gagner un trophée, une autre de rester dans le top 10 des meilleures équipes du continent. Cela passe par des performances tel que le fait de sortir de la phase des pools à chaque édition, de jouer les demi-finales à la pelle comme le fait le Ghana et mais aussi d’aligner trois sacres consécutifs à l’instar de l’Egypte des années 2000.

Notre équipe nationale vient de jouer deux quarts de finales consécutifs. C’est une performance qu’elle ne réalisait jamais dans les années 2000. Maintenant qu’elle a quitté la compétition, le défi reste de faire mieux en 2019 au Cameroun.

Mon dernier mot à nos ambassadeurs du football est : merci de nous avoir fait rêver !

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Les commentaires récents (2)

  1. Nous Sommes Resté Parceque Florent Ibengé Le Voulait, Que Vous Acceptiez Ou Pas, C’est Vrai Et Demandez Moi Les Explications Je Veux Le Faire. Claous Dey