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Cancer de la prostate : sensibiliser et briser les tabous

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez les hommes. Pourtant, beaucoup ignorent qu’il existe des moyens de le dépister et de le traiter à un stade précoce. Alors que novembre est un mois consacré à la lutte contre le cancer de la prostate, malheureusement, cette cause reste peu connue.

Ce manque d’information pourrait expliquer, en partie, pourquoi les maris quittent la terre parfois trop tôt, pour répondre à notre collègue Elvis Elenge qui se posait une question sur les causes de décès des hommes mariés.

Pourquoi si peu de sensibilisation sur le cancer de la prostate ?

Autour de nous, il est frappant de constater que peu d’hommes savent que novembre est dédié à la sensibilisation sur le cancer de la prostate. « Je savais pour le cancer du sein, mais pas pour celui de la prostate », confie Jean-Michel Malaba, 45 ans. Pour beaucoup, cette ignorance expose davantage les hommes à des diagnostics tardifs et donc à des complications plus graves. Contrairement aux efforts de sensibilisation pour le cancer du sein, le cancer de la prostate n’a pas encore suscité le même engouement.

Un autre constat marquant est le lien erroné que certains font entre ce cancer et le nombre de partenaires sexuels. « Je pensais que c’était lié à une vie sexuelle trop intense », explique Samuel Kipemba, 52 ans. En réalité, le cancer de la prostate est principalement influencé par des facteurs tels que l’âge, les antécédents familiaux, et certaines conditions de santé. Une étude explique même que pour l’homme, avoir des rapports sexuels fréquents réduit le risque de cancer de la prostate.

Se faire dépister à temps

Le cancer de la prostate peut être détecté précocement par des examens simples, tels que le test de l’antigène prostatique spécifique (PSA). Cependant, la peur ou la honte d’en parler empêche souvent les hommes de consulter un médecin. Les hommes doivent prendre conscience de l’importance de se faire dépister et la société doit soutenir cette sensibilisation sans jugement.

En ce mois de novembre, brisons les tabous. En parler et s’informer peut sauver des vies, comme c’est le cas pour le cancer du sein. Parce que la prévention n’a pas de genre.

 

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