Des milliers de doses de vaccin Monkeypox sont disponibles en RDC depuis le 5 septembre 2024, mais les autorités retardent toujours la campagne de vaccination. Désormais, la date fixée c’est le 2 octobre. Pendant ce temps, la maladie continue à faire des victimes.
Aujourd’hui, le Monkeypox en RDC c’est déjà plus de 24000 cas enregistrés et plus de 789 morts depuis le début de l’année 2024. La vaccination aurait dû être une urgence absolue. Malheureusement, les autorités l’ont repoussée au 2 octobre. Même si je dois respecter la planification des experts et des services compétents, j’ai le droit de poser des questions : pourquoi met-on trop de temps pour lancer la vaccination alors qu’il y a urgence ? Attend-on qu’il y ait davantage de morts ?
Pour moi, le 2 octobre c’est très loin. A moins qu’on m’explique la raison exacte pour laquelle on ne devrait pas vacciner avant cette date. Manque de vaccinateurs qualifiés ? Je ne pense pas. Des malades pas encore identifiés et localisés ? Un tel argument ne pourrait pas tenir debout, car les provinces touchées par le Mpox sont bien connues du gouvernement et de tous les services de santé. Alors, qu’est-ce qui bloque ?
Des autorités peu préoccupées par l’épidémie ?
A mon avis, la vérité dans tout cela est que nos autorités n’ont pas le sens de l’urgence. Si c’étaient des membres du gouvernement ou leurs enfants qui étaient contaminés par la variole du singe, elles auraient rapidement lancé la vaccination. Elles n’auraient pas attendu le 2 octobre. Mais parce qu’il s’agit de pauvres citoyens, le gouvernement s’en fout.
Pour moi, c’est une négligence coupable ; une non-assistance à personne en danger. Car, même s’il y a peut-être des difficultés d’ordre technique ou autre entravant le déploiement rapide de la campagne de vaccination, un gouvernement responsable aurait dû les anticiper et les prévenir bien avant.