Les chiffres du coronavirus grimpent à Lubumbashi. Pourtant, chez certains habitants, l’incrédulité persiste quant à l’existence de ce virus dans la ville. Beaucoup croient à un complot orchestré par l’Occident et mis en application par nos gouvernants.
On voudrait bien que la population reste à la maison. Mais elle a peur de la faim parce que l’Etat ne peut la nourrir. Une explication simpliste pour défendre la naïveté des habitants habitués aux décisions complaisantes de certaines autorités qui n’ont pas su imposer un rythme.
La population se moque donc éperdument des mesures contre ce virus, et ce, au nom de la recherche du pain quotidien qui serait prioritaire. Incroyable !
Le virus est là ou pas ?
Qui a vu le virus à Lubumbashi ? Une question bête, mais toujours posée dans la deuxième plus importante ville de la RDC. Cela étonne dans une ville plutôt pleine d’universités et d’écoles de renom. Alors que Lubumbashi a enregistré sa première alerte au coronavirus en mars 2020 et son premier cas en avril.
A l’époque, la communication des autorités provinciales n’a pas convaincu, au contraire elle a entretenu la confusion. Les autorités ont souvent présenté des faits (chiffres) en contradiction avec ceux du comité national de riposte, en effet. Malgré tout, la population à eu tout son temps pour se mettre en ordre de bataille. Mais trois mois après, la confiance ne s’est pas rétablie. Le virus, lui aussi, en a profité pour se promener dans la population jusqu’à atteindre des proportions inquiétantes. Et les autorités n’ont aucune fois donné l’impression de contrôler la situation.
Il est aussi inacceptable que des pasteurs enseignent encore que le coronavirus est la conséquence de nos péchés parce que Dieu est en colère. C’est indécent qu’on se permette de se balader sans masque à Lubumbashi, qu’on se dispute pour laver ses propres mains, etc.
Entre-temps, beaucoup savent ce qu’il faut faire mais ne le font pas. Cette maladie n’est pourtant pas qu’une affaire de cette ville ni de la RDC seule. D’ailleurs seuls ceux qui s’initient aujourd’hui au respect des gestes barrières s’adapteront demain. Car tout va changer après cette pandémie.
Tous, armes et soldats contre le coronavirus
Le temps que nous traversons est une chance pour nous serrer les coudes contre cet ennemi commun. Nous avons mille et une possibilités d’être des héros en restant vivants. Des héros qui aident à sauver des vies. La planète en a besoin plus que jamais.
Ça me révolte de savoir que malgré mes efforts pour me protéger et protéger les autres, je pourrais quand même mourir parce que des inconscients dominent la société. Comment expliquer que je me retrouve parfois seul avec un masque dans un bus ou un taxi alors que je ne suis pas seul à bord ?
A ce jour, nous ne devrions plus voir des personnes interpellées pour non port de masque, par exemple. Pas non plus celles qui entretiennent des controverses faisant croire que ce virus est imaginaire. Si vous ne croyez pas que le Covid-19 existe, c’est votre droit, mais taisez-vous et ne désorientez pas ceux qui choisissent de se protéger. La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie, dit-on.
Le covid19 est là mes chers frères, respecter les règles d’hygiène.
Il y a un bon nombre partout qui doutent de l’existence de cette maladie.Qu’ils réfléchissent un instant. Depuis que le monde est monde, ont ils connu une seule calamité ou un seul désastre qui ait humilié tous les humains en les confinant tous à la maison sans tenir compte de leur âge, leur rang social, leur race, leur religion, leur opinion politique ou philosophique, leur richesse ou pauvreté, leur science …comme le Corona virus ? A mon sens, il n’y a eu que le déluge du temps qui avait battu le record. A part cette calamité prévue et exécutée par Dieu, ni la
Première guerre mondiale, ni la seconde, ni la gripe espagnole n’ont paralyser toutes les activités globales telles que l’a fait cette pandémie. Porter le cache-nez et respecter les gestes-barrières est une obligation pour des raisons ci-après : 1) C’est l’OMS qui demandent à tous les habitants
de la planète de les suivre au quotidiens. 2) Ce sont les autorités gouvernementales qui
nous les recommandent tout donnant l’exemple. 3) C’est aussi les autorités sanités qui nous exhortent en pêchant par les actes. Néanmoins, sont sourds non pas seulement les atteints de surdité, mais ceux qui ne veulent pas entendre. Un adage congolais dit : » On siffle aux oreilles, mais les yeux disent :’Qu’on siffle afin que je vois. La vie est sacrée, il faut la protéger.