L’insalubrité demeure un problème majeur dans la ville de Kinshasa. Parmi les causes, figurent les marchés pirates. Des montagnes d’immondices se sont formées à côté de certains de ces marchés, tandis que les forces de l’ordre ferment les yeux et se contentent de faire payer des taxes étalage.
A Kinshasa, les vendeurs à la sauvette se retrouvent souvent sur les routes principales, car elles sont très fréquentées. Il s’agit pourtant des espaces non appropriés pour les marchés. Mais vous y trouvez en vente des denrées alimentaires, des vêtements, des appareils électroniques, des mobiliers, etc. Le tout au mépris des règles d’hygiène.
Les autorités indifférentes ou complices ?
Les vendeurs jettent leurs déchets à proximité de leurs tables, et par effet d’entraînement, ces déchets se retrouvent dans la rue et dans les caniveaux. J’exhorte les nouvelles autorités de Kinshasa à tout mettre en œuvre pour changer cette situation. Cela passe par l’élimination des marchés pirates, mais aussi une meilleure gestion des déchets dans la ville.
Certes, la situation économique est difficile dans le pays, mais ce n’est pas une raison pour tolérer des marchés informels qui perpétuent la culture d’insalubrité dans la capitale. Il revient aux autorités de faire subir la rigueur de la loi aux récalcitrants.