Il est facile de tomber dans la tentation de banalisation. La vie a bel et bien repris : plus de confinement, plus de restriction de mouvements à l’intérieur du pays. Et quant aux voyages à l’étranger, les conditions se sont nettement améliorées.
Bien plus, dans le Haut-Katanga ainsi que dans les Kivu et à Kinshasa, les régions qui ont été le plus touchées par l’épidémie, les cas ont fortement baissé.
Retours à nos routines?
Alors, les habitudes ont repris de plus belle. Les bars, les stades de football, les écoles et universités ont repris. Pourtant, le virus circule. En deux ans de crise, il est donné de constater que les périodes entre mars et fin juillet sont les plus propices au développement de l’épidémie en RDC.
Ailleurs, en Europe par exemple, la maladie semble couvrir une plus longue période encore. En ce début de novembre 2021, certains pays constatent une augmentation de nouveaux et de nouvelles hospitalisations.
Se protéger et protéger les autres
Alors, que retenir de ces situations ? Les faits ne cachent pas la réalité ainsi décrite. Il faut mieux se protéger, rester vigilant et préventif.
Cela implique le respect des mesures de protection. Se laver correctement de les mains au salon, garder une distance d’au moins un mètre entre deux personnes, porter correctement son masque et se faire vacciner. Voilà comment protéger les autres, et se protéger soi-même.
Sinon, la RDC risque de revivre une troisième année de suit, une même crise dans des conditions pourtant plus clémentes, comparées à celles de nombreux pays en Occident.