Il faut prendre de nouvelles habitudes, pour la nouvelle année, et éviter de s’habituer à la crise. Le coronavirus, en effet, entre bientôt dans sa 3e année en RDC. Et chaque fois, de nombreuses personnes échappent au pire non pas par leurs propres efforts, mais vraisemblablement parce que la nature ou Dieu, c’est selon, les en préservent. D’autres, malheureusement, y passent facilement. Inutile d’attendre son tour, ce sera tard.
Nous le savons, la nature peut changer très vite. Il suffit que la météo change, par exemple, pour que le pire arrive à plusieurs. En 2021, durant la période très froide de l’année (juin-août), Lubumbashi a enregistré une recrudescence de cas de covid-19 avec beaucoup de décès. Il a même été difficile aux autorités d’établir des statistiques sûres. Puisque les morts communautaires (hors des hôpitaux) n’ont pas été faciles à comptabiliser comme faisant partie ou non de la pandémie courante.
Alors, pour éviter le danger, il me semble prudent de changer d’habitudes. Tant mieux, si entre-temps, la nature continue d’être clémente avec nous et que Dieu nous préserve du pire, pour ceux qui y croient. Dieu, en effet, ne nous interdit pas de prendre ces mesures qui nous sauvent et sauvent les autres.
Les gestes barrières
Vous les connaissez désormais : les gestes barrières ! Se laver les mains au savon, à l’eau courante, durant au moins 20 secondes. De préférence, sécher les mains, ensuite, avec du papier à usage unique ou carrément à l’air libre. Il vaut mieux également se séparer des autres d’au moins 1 mètre, correctement porter son masque en couvrant sa bouche et son nez. Pas le même plusieurs fois !
Consulter le médecin si vous avez des signes suspects
Les signes suspects de coronavirus sont parfois pareils à ceux d’autres maladies ordinaires. Douleurs musculaires, toux sèches, fièvre, etc. Alors, prudence ! Par précaution, il vaut mieux voir un médecin. Personnellement, je suis déjà allé trois fois à l’hôpital juste pour m’assurer que je n’ai pas de coronavirus.
Il m’est même arrivé de payer trois également des frais pour le test. Cela m’a permis de m’assurer que je n’avais pas cette maladie. J’ai peut-être déjà attrapé une fois la maladie sans le savoir, mais quand je ressens des signes suspects, il vaut mieux en avoir le cœur net. Ainsi, je sauve la vie des autres en les épargnant, et je sauve la mienne. C’est décidé : je prends mon vaccin en janvier 2022 ! Cela limite les risques de complication, si plus tard je devrais contracter le virus.
Se renseigner sur l’actualité de l’épidémie
Il vaut mieux savoir ce qui se passe. C’est de cette manière que nous pouvons adapter notre conduite. Lorsque les cas commencent à monter, il vaut mieux redoubler de vigilance. Cela évitera de poser des actes à risques ou de laisser les autres les poser à son égard.
Je pense aussi qu’il est important que chaque fois on sache vers quel lieu courir en cas de coronavirus. Un hôpital sûr, pour une prise en charge, ou un médecin sûr et compétent.
Un comportement charitable consiste à dire aux autres qu’on a attrapé le virus. Ainsi, on protège et sauve des vies. Ne pas cacher sa maladie aux proches.
Changer de regard sur le coronavirus
Finalement, disons que changer de regard est fondamental. Beaucoup continuent à regarder le coronavirus avec un œil stigmatisant pour les personnes qui le contractent. Les fuir n’est pas la solution, dès l’instant où elles en ont guéri. Le plus important, c’est de leur offrir le soutien dont elles ont besoin.
En même temps, il vaut mieux éviter d’accuser faussement les autres. Certains ont perdu leur travail à cause du coronavirus ou en prétextant, pour les employeurs, subir les affres de la maladie sur le plan économique. Ce n’est pas de la faute des autres, des étrangers, des gens d’autres origines que la sienne. Vraiment pas de leur faute si vous perdez votre emploi ou si vous avez perdu un proche.
L’attitude utile pour soi et pour les autres, c’est de rester positif et attentif, appliquant ces mesures et d’autres encore qui relèvent du bon sens.