La nomination de madame Noëlla Ayeganagato Nakwipone, la nouvelle ministre de la Jeunesse a fait couler beaucoup d’encre à cause de ses photos et vidéos sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a le plus marqué les esprits, ce sont les attaques sexistes et misogynes dont elle a été victime. Photos Instagram détournées, commentaires insultants, comparaison avec une tiktokeuse… la violence verbale a été sans retenue.
Si l’on peut saluer la mobilisation de certains contre ces propos abjects, cet épisode nous rappelle une réalité souvent oubliée : Internet a de la mémoire. Tout ce que nous publions en ligne : photos, vidéos, statuts, commentaires… peut nous rattraper un jour ou l’autre.
Et si demain, c’était vous ?
Loin de se limiter aux femmes qui osent poster des photos d’elles sur les réseaux sociaux, ce phénomène touche tout le monde. Un commentaire incendiaire lâché dans la colère, une insulte proférée sous le coup de l’agacement… tous ces dérapages verbaux peuvent se retourner contre nous à tout moment.
Imaginez que vous postulez à un emploi et que votre futur employeur tombe sur vos tweets haineux d’il y a 10 ans. Ou que vous vous présentez aux élections et que vos propos sexistes d’adolescent refassent surface. Les exemples sont légion.
Internet n’est pas un défouloir. Il est temps de prendre conscience que les réseaux sociaux ne sont pas un lieu où l’on peut dire n’importe quoi sans réfléchir. Chaque mot publié est une trace indélébile qui peut avoir des conséquences graves.
Alors, avant de cliquer sur « publier », prenez le temps de réfléchir. Posez-vous la question de savoir si le commentaire que vous voulez poster est vraiment nécessaire ? Est-ce qu’il est bon qu’un tel commentaire ou post soit associé à votre nom pour toujours ?
Soyons responsables et respectueux
En utilisant Internet de manière responsable et respectueuse, nous contribuons à créer un espace numérique plus sain et plus sûr pour tous. N’oublions pas que derrière chaque écran, il y a une personne.