Bakwa Dianga, le plus grand marché de Mbujimayi est extrèmement surpeuplé. Du côté des marchands de légumes, épices ou friperies, il n’y a même pas un seul espace où mettre le pied. C’est une promiscuité inextricable. Conséquence : le vol des sacs à main par les shégués est courant.
S’il y a un endroit qui me donne des vertiges quand je le fréquente à Mbujimayi, c’est le marché Bakwa Dianga. Il y règne un désordre terrible du fait du cafouillage et de la promiscuité. Des milliers de vendeurs et de clients se mouvant sur un petit espace. Juste à côté, dans la partie du marché appelé Kanyanya, les femmes étalent carrément leurs marchandises sur la chaussée de la grande avenue Kalonji, ce malgré le grand nombre de motos et de véhicules qui y passent. On y enregistre régulièrement des accidents.
Bonjour les vols à l’esbrouffe !
Quand j’entre dans ce marché, j’ai l’impression d’être prisonnier dans une foule incontrôlable. C’est comme un courant d’eau qui m’entraine de gauche à droite. Les gens se déplacent en se bousculant, tel un troupeau de vaches dans un enclos. Et quel vacarme ! C’est pire après la pluie : on se salit les habits. Rarement la personne qui vous a éclaboussé s’excusera !
Clients, chariots, vendeurs, taxis… Tout le monde a la bougeotte. Et les voleurs sont très actifs dans ce marché Bakwa Dianga, notamment des enfants de rue et des kuluna. Le bureau du marché affirme enregistrer plus d’une vingtaine de cas de vol déclarés par jour et un grand nombre d’accidents de circulation car les motos passent en plein marché.
Ressusciter rapidement Simis
En tout cas, la mairie a intérêt à transférer une partie des activités sur un autre site pour décongestionner Bakwa Dianga. Je salue le fait qu’elle a commencé à dégager ceux qui vendent sur la chaussée. Il faut absolument relancer l’autre grand marché dénommé Simis aujourd’hui mort. Il permettra d’absorber le trop-plein de vendeurs de Bakwa Dianga.
Que dire des installations hygiéniques dans ce marché ? Tout est soit bouché, soit dans un état de saleté indescriptible. Il n’y a pas de poubelles publiques. Des montagnes d’immondices sont visibles partout. Les agents publics ne s’en préoccupent pas. Tout ce qui les intéresse c’est récolter les frais de taxes d’étalage.
Les mêmes problèmes que traversent les grandes villes de la RDC. il faut carrément qu’une meilleure organisation vienne de la base avec une vraie implication de la société civile.
Jean pierre aime sa page merçi a tous
Dans le marché bakwadianga il ya trop de shége