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Ne déshabillez pas les femmes pour leur donner du travail

Tu veux du travail ? Alors déshabille-toi. Tu veux devenir célèbre ? Alors déshabille-toi. Dans toutes ces histoires, finalement, les filles ou femmes vivent un vrai calvaire en RDC.

Je suis étudiant en droit, et je connais des camarades filles qui n’ont pas vraiment été victimes, mais qui ont été exposées à ce danger.

Le consentement est à sens unique à l’Université                

Une amie me dit qu’elle était partie voir un professeur pour solliciter son aide : lui parler de ses travaux pratiques aux notes pas fameuses dans son cours. La surprise était qu’elle a vu le prof lui demander de se déshabiller pour 5 points. Et sans même vouloir que la fille consente, l’enseignant s’est apprêté déjà à lui faire l’amour.

Chanceuse, l’étudiante a fini par quitter le bureau en courant, avant que celui-ci n’abuse d’elle.

Ce genre de professeurs, comme d’ailleurs des chefs d’entreprises, agissent malheureusement comme s’ils n’ont pas d’enfants. Ils  oublient surtout que le mal finit toujours par revenir à celui qui l’a fait.

Les boulots, les promotions, … sexuellement transmissibles ?

Puisqu’ils ignorent le mal qu’ils infligent aux femmes ou filles. Une femme qui laisse son foyer pour chercher de quoi manger arrive à son travail comme tout employé. Mais qu’on lui propose de coucher avec ses supérieurs pour maintenir son poste est simplement inacceptable.

Une travailleuse m’a confié qu’à deux reprises, elle a raté du travail à cause de son refus ferme de coucher avec son responsable. « Je suis agent commercial, lors d’un stage professionnel, mon chef direct m’a harcelée jusqu’à fatiguée. Lorsqu’il fallait nous fixer sur notre sort, il m’a dit : je me souviens encore que tu as été dure avec moi, je le serai aussi avec toi. Et j’ai été mise dehors malgré mes compétences intellectuelles », explique-t-elle.

Les femmes, on les respecte parce que ce sont des humains et non pas des objets de plaisir. Défendons les droits de la femme ensemble.

 

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Les commentaires récents (10)

  1. Je vous remercie pour ces brefs mots qui interpellent. Nous avons tous suivi la condamnation à 23 ans de prison pour ce réalisateur américain dont le nom m’échappe. En RDCongo, le ridicule ne tue plus. Que ça soit dans les entreprises, les universités et instituts supérieurs, les responsables abusent sans vergogne les « inférieures « .
    Comme étudiant en droits, organisez vous en association qui protège les étudiantes et dénonce de telles pratiques et traduites justice ses abuseurs.

  2. Bien dit, que tout supérieures soient conscients de ses actes bons ou mauvais envers ses subalternes car chacun de nous récoltera ce qu’il aurait semé.

  3. merci de bien vouloir me passer les coordonnées de cet auteur car je voudrais bien lui filer un coup de main pour mieux protéger les femmes, ma sœur en était victime à l’UNIKIS et je ne voudrais plus que les autres femmes soient victimes.