Le confinement peut avoir des côtés positifs, comme pour vous permettre de passer plus de temps avec votre famille. Mais, quand les femmes se retrouvent seules à tout gérer à la maison et que les hommes en demandent plus, c’est là que le bât blesse.
Est-ce que les hommes à Kinshasa sont prêts à aider leurs femmes à ne pas croupir sous le poids des tâches ménagères ? Il est rapporté que les violences conjugales ont augmenté en cette période de confinement.
Vos femmes ne sont pas vos esclaves
Il y a quelques jours, je suivais les commentaires d’une publication d’une amie sur Facebook. En fait, mon amie expliquait combien elle était tentée de rappeler son aide-ménagère parce qu’elle n’arrivait pas à s’en sortir avec tout le travail à faire au quotidien. En suivant le fil des commentaires, j’ai compris qu’elle n’était pas la seule et que la plupart des amies qui répondaient ne mentionnaient en aucun cas qu’une aide leur était apportée par leurs maris. Elles devaient tout gérer, en plus de trouver des activités éducatives pour les enfants.
Alors, chers hommes, les enfants ne vont pas à l’école, votre femme n’a pas dix mains. Vos femmes ne sont pas vos esclaves ! Elles ne sont pas non plus des esclaves sexuelles
Récemment, j’ai vu une vidéo d’un média étranger qui parlait de la montée de violences conjugales à l’égard des femmes à Kinshasa depuis le début du confinement. Mais ce qui est vrai, c’est que la violence conjugale et l’un des fléaux qui détruisent plusieurs vies à Kinshasa et dans le monde. Quand le bourreau ne peut pas aller au travail parce que Gombe est confiné, il ne peut ni aller dans un bar ni sortir avec ses amis. C’est donc sa femme qui en paie les frais et sert de punching-ball.
Connaissez-vous la masculinité positive ?
Le fait de se comporter de manière prétendue propre aux hommes est appelé masculinité ou virilité. C’est essentiellement, des questions de relations entre les sexes et la position des hommes dans le domaine du genre. Cependant, cette position et ses relations sont souvent teintées de violences dans notre société. Une masculinité positive serait donc une manière d’être homme dépourvu de violences, d’injustices, de viols, de harcèlement et d’autres abus. Pouvez-vous faire ce pas et rejoindre les hommes qui font aujourd’hui la différence ?
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