A Kinshasa, l’absence d’éclairage public dans la plupart de nos rues est un véritable casse-tête pour les usagers de la route. Une fois la nuit tombée, les automobilistes n’ont que leurs phares Pour voir leur chemin.
Ceci est inacceptable pour une des plus grandes mégapoles comme Kinshasa, classée quatrième en Afrique. La nuit, la majeure partie de ses routes sont dans l’obscurité. Ce qui ternit l’image de cette grande ville.
La sécurité des automobilistes est en jeu. Car, les lampadaires sont quasi-inexistants sur certaines routes de la ville. Dans les rares endroits éclairés, je constate que l’alimentation électrique n’est pas régulière. Situation paradoxale quand il est mentionné sur les factures d’électricité de la Snel que « dans le montant à payer, il y a un prélèvement de 1% prévu pour l’éclairage public ».
A quoi ça sert de prévoir des frais pour l’éclairage public si les automobilistes utilisent leurs phares pour trouver leur chemin parfois en gênant ceux qui viennent dans le sens opposé.
Les phares seuls peuvent constituer un danger
En prévention routière, les différents types de feux sont recommandés pour des usages divers ou des conditions spécifiques lorsqu’on conduit sur la route. Chacun de ces feux ne peut être utilisé comme bon nous semble, car cela peut entrainer des dommages collatéraux.
En cas d’absence d’éclairage public, les phares servent à éclairer dans une distance d’au moins 100 mètres. Cependant, ils sont très éblouissants et peuvent causer des accidents souvent lorsqu’on roule en sens inverse. La triste réalité de Kinshasa est que les phares remplacent les lampadaires pendant la nuit. Cela permet aux automobilistes de s’assurer qu’ils voient bien où ils vont pour éviter des accidents.
Pour permettre aux usagers de la route de circuler en toute quiétude et en toute sécurité la nuit, il est nécessaire que les autorités compétentes puissent éclairer toutes les artères de la ville.