Essayez de les observer de près, vous remarquerez que les fous agissent quelques fois comme vous. Ils ne sont pas tous aussi fous que vous le croyez.
« La folie est une lésion plus ou moins complète et ordinairement de longue durée des facultés intellectuelles et affectives, sans trouble notable dans les sensations et les mouvements volontaires, et sans désordre grave ou même apparent des fonctions nutritives et génératrices ». C’est ainsi que certains dictionnaires définissent la folie en médecine.
En plus de certains agissements qu’on peut observer chez les fous, je me joins à cette définition pour dire que ces individus gardent de petites choses en commun avec les gens normaux, contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes.
Ils savent identifier un danger
Je marche sur les trottoirs pour être à l’abri des engins roulants qui passent à vive allure. Curieusement, j’y croise des fous qui font pareil : ils se protègent. Pour se retrouver de l’autre côté de la rue, ils s’assurent que la voie est libre, avant de traverser. Il y a tellement de situations qui prouvent que les fous savent identifier le danger et l’éviter.
J’estime d’ailleurs que quelques fois nous avons des réflexes bien pires que ceux des fous. Avez-vous déjà vu deux fous en venir aux mains ? Allez-y comprendre quelque chose.
Ils savent faire des choix
Les fous mangent dans des poubelles publiques, mais une chose est sûre, ils ne mangent pas tout. Des sachets plastiques et autres immondices ne leur servent pas de repas. Au contraire, seuls les restes des aliments se retrouvant dans nos corbeilles les attirent.
Les choix opérés par ces malades mentaux ne se limitent pas qu’à la bouffe. Vous les verrez rarement se passer de leurs vêtements, ce qui revient à dire qu’ils ont forcément conscience de la nudité.
Coupés du monde, les fous ne reçoivent aucune attention. Bizarrement, cette situation parait logique dans notre société. Certes on ne peut pas prétendre pouvoir les guérir, mais je crois qu’un certain encadrement ne serait pas de trop. Pourquoi ne pas penser à la création d’un asile à Kisangani ?