Ce n’est plus un secret pour personne. L’Etat congolais se montre de plus en plus défaillant dans l’accomplissement de sa mission fondamentale. Celle d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens et de défendre l’intégrité territoriale.
Le décompte macabre des victimes de l’insécurité à l’Est, des viols et des saccages des maisons fait partie désormais de notre quotidien. Ce ne sont pas les examens d’Etat qui vont échapper à ce cycle infernal des tueries et d’agressions.
Après le meurtre des élèves à Masisi, les finalistes sont agressés à Isiro
Le ministre national de l’Enseignement primaire secondaire et technique a beau clamer haut et fort que les épreuves de dissertation se passent dans le calme et la sérénité ce lundi 31 août sur l’ensemble du territoire. Dans la province du Haut-Uélé, l’insécurité poursuit son bonhomme de chemin, comme dans l’Etat de la nature de Thomas Hobbes.
Il règne un climat de la jungle où l’homme se comporte en loup vis-à-vis de ses concitoyens. Un climat où les plus fort s’en prennent aux vulnérables. 35 élèves de l’Institut Rungu venus à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé pour passer les examens d’Etat, ont été attaqués par un groupe de rebelles armés, non autrement identifié.
Ces malfrats n’ont pas seulement volé les biens et traumatisé les élèves. Pire, ils ont violé une dizaine de filles dont une a avoué les faits et est prise en charge par une structure sanitaire.
Etat protecteur, avant l’Etat de droit
Ce nième évènement malheureux impose la nécessité pour le président Tshisekedi de bâtir avant tout un Etat puissant, fort et protecteur de sa population, avant de poursuivre l’éternel refrain de l’Etat de droit.
Les promesses du président pour la sécurité dans l’Est ne tiennent plus. Il est urgent pour lui de redéfinir sa politique de défense et de sécurité. Il se doit de donner des moyens stratégiques et opérationnels à même de mettre fin au relief de la jungle qui prend de l’ampleur et amenuise les chances de l’avènement d’un Etat de droit.
Cet article ne relate pas la vérité.
Il n’y a JAMAIS eu attaque des élèves à isiro plutôt un vol de téléphone et présumé viol d’une élève au maquis où se trouvaient les élèves cités.
Svp dans le souci de la transparence, veuillez rectifier cela.
J’aimerais vraiment que cela soit rectifié car il n’y a JAMAIS eu attaque armée à Isiro des élèves finalistes mais plutôt un vol de téléphones et présumé viol d’une élève au maquis où elles étaient logées. Et c’était la nuit du dimanche au lundi.