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La jeunesse congolaise et la recherche effrénée de la facilité

C’est l’écrivain Emile-Auguste Chartier qui a dit : « L’homme se forme par la peine, ses vrais plaisirs, il doit les gagner, il doit les mériter. Il doit donner avant de recevoir. C’est la loi… » Aujourd’hui, je réalise que ces mots ne signifient plus rien pour les jeunes Congolais. Caractérisés par la paresse et l’indolence, les jeunes ont opté pour le moindre effort.

Paresseux, lâches ou encore indolents, tous ces mots suffisent pour décrire les jeunes Congolais d’aujourd’hui.

A l’école comme à la maison, les jeunes ne veulent plus travailler dur. Ils ne fournissent plus beaucoup d’efforts pour leur réussite. Ils ne parcourent plus des livres ou des articles pour enrichir leurs connaissances et leur culture générale. En classe, si une matière leur paraît un peu difficile ou s’ils font face à une embûche, ils jettent vite l’éponge.

Quel genre de cadres serons-nous demain pour notre pays si la paresse est notre caractéristique commune ?

La paresse, la racine de tous les maux 

A mon avis, la paresse est le pire travers en RDC, c’est même la racine de tous les maux. Elle nous pousse à fournir très peu d’efforts mais à vouloir gagner en revanche beaucoup plus que l’on ne mérite. Est paresseux tout celui qui est à la recherche de la facilité. Le souci, c’est que la facilité rend addictif, plus on s’y habitue, plus il est difficile de s’en défaire. La facilité ne nous amène nulle part ailleurs que vers l’effondrement et la destruction du pays.

Les professeurs et enseignants auront beau former des étudiants qui ne serviront à rien pour la nation. Ce sont ces gens qui ne sont pas en mesure d’exécuter leurs tâches ; ces intellectuels qui, une fois investis ministres ou gouverneurs, n’hésitent pas à détourner des deniers publics. Que dire de tous ces jeunes qui préfèrent rester parasites et sans-emplois en milieu urbain au lieu d’aller cultiver la terre au village ?

Par le travail, nous construirons un Congo plus beau

C’est par le travail que nous bâtirons et relèverons ce pays. Nous le chantons dans l’hymne national : « Par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant. » Le président Mobutu avait l’habitude de dire aux Zaïrois : « Retroussons nos manches ! », une citation qui les incitait à travailler dur pour pouvoir gagner leur vie honnêtement et dignement.

Le travail n’est pas une punition mais plutôt un trésor. Il assure l’indépendance comme l’avait dit Bernard Dadié. Il faut travailler, trimer et suer pour gagner son pain.

Chers jeunes Congolais, soyons donc courageux et évitons la facilité. Le développement de notre pays est entre les mains de la jeunesse et le travail en est le seul prix à payer. Faisons preuve de bravoure, c’est la seule façon de développer et de redresser cette nation restée longtemps courbée.

 

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Les commentaires récents (4)

  1. Est ce que il y’a un jour, où la RDC à déjà recourir au Sénégal pour y chercher un main d’oeuvre? Pour faire preuve de l’incapacité de sa jeunesse ?

  2. Pour pouvoir contempler un arc_en_ciel il faut d’abord endurer la pluie tenons nous fort car le Congo nous appartient 🙏

  3. Nous remarquons aujourd’hui que nos jeunes aime les divertissements, alors qu’ils n’ont même pas les moyens pour payé ces divertissement.