Kisangani est une ville reconnue pour être autrefois moins polluante. Aujourd’hui, la ville enregistre des températures très chaudes, la journée comme la nuit. Beaucoup pensent souvent à y apporter des véhicules qui brûlent du carburant et envoient du gaz carbonique dans l’air. Les vélos plus écolos, les Toleka, y sont vus curieusement comme trop ringards.
Non polluant, excellent pour la santé, le taxi vélo Toleka s’affirme comme une solution aux problèmes liés aux pollutions. Toleka commence ainsi petit à petit à disparaître dans la ville. Pour motif, son refus par les clients. Ça sent trop vieux, trop pauvre pour plusieurs Congolais.
A Kisangani, certains clients pensent que le taxi-vélo reste un transport à utiliser en cas de force majeur. C’est-à-dire, lorsque les motards dont les moyens de transports (motos) suppriment progressivement le recours aux vélos sont en grève, par exemple.
Le vélo est-il écologique ?
En effet, le vélo en soi n’est pas écologique puisque sa fabrication produit tout de même un peu de CO2. Mais, la moindre utilisation de la voiture et des motos réduit tout de même la crise écologique. Les voitures, motos et autres moyens de transport qui brûlent du carburant contribuent énormément à la pollution de l’air. D’où, je peux affirmer son lien avec des températures très élevées que nous vivons parfois, même si Kisangani traverse la ligne imaginaire de l’équateur.
Il faut aussi dire que le vélo réduit de façon intéressante le nombre d’accidents que nous constatons souvent dans la ville. Accident souvent causés par les conducteurs des véhicules motorisés dans leurs excès. Mais il reste prouvé que le vélo contribue, à l’échelle mondiale, à la réduction de la pollution atmosphérique. Imaginez que nous ne devrions utiliser nos véhicules motorisés que pour des déplacements sur de longues distances. Ce serait super joli non ?