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Les fonctionnaires ont peur de la retraite

Les retraités devraient bénéficier d’indemnités de fin de carrière et d’une pension. Malheureusement, ces sommes ne sont perceptibles que sur le papier. Les pensions ne sont jamais versées. Alors que faire entre partir à la retraite dans la misère et travailler dans la misère ? Se trouvant entre le marteau et l’enclume, la corruption est souvent la solution de facilité.

La peur de la retraite

En raison d’un montant médiocre de 2000 $, beaucoup préfèrent repousser la date de leur départ à la retraite pour éviter la misère. Monsieur Francois Ngoy a occupé la fonction de sous-gestionnaire des crédits dans la fonction publique. A la retraite depuis 2010, il attend encore son allocation de fin de carrière. Il a dû attendre 4 ans avant de toucher une partie de cette somme. Sa pension ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille. Cette situation difficile l’oblige à vivre grâce aux dons de ses proches.

La peur de cette retraite de misère pousse certains fonctionnaires à corrompre le personnel chargé d’établir les listes des retraités afin que leurs noms n’y soient jamais inscrits, malgré leur âge avancé. « Il vaut mieux un salaire de misère, que de partir à la retraite pour mourir dans la rue », disent-ils.  

Enfin, les réformes !

Un texte qui est aujourd’hui en examen au parlement propose un changement de système. Ce texte permettra de passer du système d’octroi au système contributif. Selon le ministre cela permettra, grâce à la création de la caisse des retraites, d’envoyer progressivement les fonctionnaires à la retraite dans des conditions plus ou moins acceptables. Pendant ce temps nos pères, censés être en paix et profiter de leurs vieux jours, continuent à faire des tours inutiles dans les bureaux de la fonction publique, alors que les jeunes diplômés attendent désepérement de trouver un emploi.

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