Cher Stanis Bujakera Tshiamala, c’est avec douleur et consternation que nous, communauté de blogueurs Habari RDC, avons appris la nouvelle de ton arrestation et de ton emprisonnement. Par cette lettre, nous tenons à t’exprimer notre soutien sans faille en cette épreuve difficile. Tu ne peux imaginer à quel point tes tweets et ta plume nous manquent ! En effet, nous n’exigeons qu’une seule chose à ton sujet : ta libération immédiate et sans conditions.
Cher Stanis, ton arrestation ne fait que rappeler une réalité au monde, à savoir que la République démocratique du Congo n’est pas encore une démocratie. Car, c’est encore un pays qui tire à balles réelles sur les manifestants et qui emprisonne les journalistes et les opposants. Nous adressons ici nos vives protestations à ceux qui t’ont mis en prison : libérez Stanis Bujakera ! Il n’est qu’un journaliste. Sa place n’est pas en prison.
Cher Stanis, nous communauté Habari RDC, nous partageons pleinement ta peine, mais aussi celle de ta famille et de tes proches. Peu importe ce qu’on te reproche, ta liberté n’est pas à négocier. Nous te connaissons comme un journaliste professionnel, qui fait son travail avec rigueur et sans parti pris. Malheureusement, en RDC, ce genre de journalistes gêne, et on décide de les réduire au silence.
Cher ami Stanis, voilà qu’on te reproche un article qui ne porte pas ton nom ! Pour nous, ce ne peut être qu’un acharnement, mieux, un règlement de comptes. Tiens bon et prends courage ! Ils n’ont pas d’autre choix que de te libérer.
Nous restons à tes côtés.
Ce qu’on reproche à Bujakera est tout de même grave. Faut-il rappeler qu’il s’est agi dans cette affaire de mort d’homme. Désorienter les enquêtes en cours en attribuant aux services de renseignements un faux document est tout de même grave. Au lieu d’exiger lâchement une libération sans condition de Stanis – que nous estimons et respectons, autant plutôt souhaiter que justice soit faite.