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Une militaire américaine d’origine congolaise victime d’un bad buzz

Quand la nouvelle a été publiée sur un site panafricain bien connu, elle s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Dans un contexte où les exploits de la diaspora sont mis en exergue, Nadia Angalikiana Katana faisait bien l’affaire. Une femme et de surcroît pilote dans l’armée de l’air américaine. De quoi donner un sentiment de fierté aux Congolais qui souffrent de ne pas disposer de modèles dont s’inspirer.

Le bad Buzz

Sauf que beaucoup ont oublié qu’avant tout, Nadia est militaire d’une armée étrangère. Une armée qui fonctionne suivant des règles et des normes. Et parmi celles-ci, une telle exposition dans les réseaux sociaux s’est très vite révélée gênante. Suffisamment pour que la jeune dame fasse une vidéo dans laquelle elle remercie les Congolais pour leur soutien, mais relève le fait que la viralité de son histoire sur les réseaux sociaux porte préjudice à sa carrière.

«  Je comprends que eza lokumu ya mboka, Bosepeli makasi mais, ezo créer le nga matata na mboka. Bo longola ba informations na nga na ba murs pe ba groupes na bino. Plus ezo continuer, plus ezo memela nga ba ngambo »

(Traduction : Je comprends que cela contribue à la fierté du pays, mais en même temps cela me crée des ennuis à mon travail. Je vous en supplie, supprimez ces informations des groupes et conversations car plus cela est partagé, plus je suis en difficulté là où je suis).

La jeune femme mentionne le fait de ne pas avoir donné son accord pour que les informations la concernant soient publiées sur le média panafricain précité.

Des règles strictes des militaires américains

L’armée américaine a édicté des codes de conduite pour l’utilisation des réseaux sociaux par ses membres. Des règles qui vont de l’interdiction de dévoiler son unité d’appartenance ou toute autre information de nature à révéler des données sensibles.

Beaucoup ont pensé bien faire en partageant son histoire, mais ceci concerne un domaine stratégique. Et donc continuer à exposer cette dame pourrait nuire à sa carrière aux Etats-Unis. Alors, protégeons-là en arrêtant de diffuser ses informations sur Internet.

 

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