Réussir dans le métier de pilote, que plusieurs considèrent comme apanage des hommes, les femmes qui franchissent ce défi sont à compter aux bouts des doigts. Surtout en RDC. Je vous amène à travers ce billet, à la découverte d’une femme d’exception : Mamitsho Pontshi Lobo.
Cette femme a su marquer ses empreintes dans une profession que peu osent embrasser.
Pilote à la Compagnie Nationale Congo Airways, Mamitsho Pontshi Lobo est ingénieure en aviation civile. Elle est Secrétaire Générale de l’association des pilotes de la RDC. Membre du mouvement des jeunes femmes dirigeantes, elle est également Activiste pour la justice sociale.
Grâce à la persévérance et la discipline, son rêve se réalise
Devenir pilote, est pour Mamitsho, le couronnement d’un rêve caressé depuis l’enfance. Grâce à la persévérance et la discipline personnelle, elle fait désormais partie des rares femmes extraordinaires de sa génération. Elle a embrassé une carrière, en effet, que même certains hommes n’osent pas.
Mais réaliser son rêve, en effet, n’a pas été chose aisée. Elle devait surmonter pourtant ses difficultés pour avancer.
Titulaire du diplôme d’ingénieur à l’ISTA/ Kinshasa (Institut Supérieur des Techniques Appliquées), elle a poursuivi sa formation en Afrique du Sud. Durant son cursus, sa nature de femme ne lui a pas été favorable. « Quel que soit le sexe, on ne peut pas se déclarer incapable au moment où on n’a pas encore essayé », explique la pilote. Elle recommande l’amour des études à toutes les filles victimes de discrimination.
Quatrième femme pilote de l’histoire de l’aviation congolaise, Mamitsho a un parcours élogieux. Depuis 2015, elle est employée à la compagnie nationale d’aviation Congo Airways. Au passage, elle a travaillé dans plusieurs sociétés notamment : Goma Express, Katanga Wings et Air Baraka.
Mamitsho a eu le privilège de co-piloter l’avion Airbus A320, qui a transporté le président Felix Tshisekedi de Kinshasa à Lubumbashi pour son premier voyage à l’intérieur de la RDC. « C’est le rêve de tous les pilotes, que moi j’ai réalisé. J’ai eu la chance de piloter mon président de la République. Je suis très fière de servir le pays à travers la compagnie Congo Airways », commente-t-elle.
La réussite de la vie ne tient pas au mariage
Si pour le commun des mortels, la place de la femme est dans le mariage, cette perception n’est pas celle de la pilote Pontshi Lobo Mamitsho. Pour elle, c’est une erreur que de subordonner son succès dans la vie à la vie en couple.
Mamitsho Pontshi avoue que l’absence d’engagement dans une relation lui offre la chance d’explorer son potentiel. Dans tous les cas, elle n’exclut pas de se marier un jour. Seulement pour l’instant, sa priorité demeure la réussite sur le plan professionnel.
« Ce n’est pas le mariage qui rend heureux. Le mariage est un besoin tel qu’on a envie de prendre de l’eau par exemple. Mais la satisfaction dans la vie est le résultat de ses efforts, de son travail. Mais le besoin de me marier s’il arrivait, bon mais pourquoi pas », conclut-elle.
Longtemps victime de discriminations, la femme congolaise se taille davantage une place de choix dans certains métiers dits « d’hommes ». Des bons exemples de réussite existent bel et bien dans les rangs de la gent féminine. Hommages à toutes les femmes qui osent à l’exemple de Mamitsho.
Joli portrait et très impressionné par cette liberté d’expression sur le mariage souvent vu comme sujet tabou quand on est en plus pas du tout engagé.
je suis très flatté et émerveillé par cet article concernant la vie de Mamitsho et son parcours professionnel, cela est une fierté de la femme congolaise souvent jetée à l’oublie, souvent réduit à une femme de ménage, souvent sous-estimé même par elle même et la par la gent masculine.
Alors dans la même perspective d’idée, s’adressent directement à la rédaction Habari RDC, je vous prie de veiller aussi encourager les autres femmes congolais œuvrant dans le domaine de l’entrepreneuriat dans d’autres provinces, j’en connais une qui œuvre à Goma Sylvie Mwengesyali qui détient une micro-entreprise pour la fabrication jus, confiture, chocolat, etc provenant des produits bio-naturelle. Mais malheureusement personne n’en parle et même vous qui êtes censé encouragé des entrepreneur(e)s congolais (e)
maintenant dapres tout cest que tu vien de ns dire cest bon main esque tu as deja trouver dans ta vie
J’admire beaucoup maman Mamitsho Lobo. J’aimerais un jour la rencontrer et parler avec elle. Car moi je ne que 19ans et je suis trop passionné par l’aviation mais faute de moyen mon rêve commence a tombé petit à petit