Nous voici en Mars, ce mois qui célèbre la femme et bien plus, tous les droits reconnus aux femmes en tant qu’êtres humains. Parmi ces droits, on cite aussi celui de « disposer librement de leur corps. ». Qu’est-ce que cela veut donc dire ? Plus de détails dans ce texte.
Du Droit à la santé sexuelle et reproductive
Une bonne santé sexuelle et reproductive signifie « un état de bien-être total sur le plan physique, mental et social, relativement à tous les aspects du système reproductif », selon l’UNFPA (Le Fonds des Nations Unies pour la population). Et lorsqu’on parle de cet état de bien-être comme un droit à part entière pour la femme, cela sous-entend que cette dernière, en tant qu’individu soit en mesure de profiter d’une vie sexuelle satisfaisante et sûre et a la capacité d’avoir ou non des enfants, et de décider si elle désire le faire, quand et comment.
Pour cela, les femmes et les filles doivent avoir accès à des informations complètes sur la sexualité et sur la méthode de contraception de leur choix ainsi qu’à des services de santé adaptés et de qualité, y compris des soins d’avortements sûrs et légaux.
Du droit d’accès à la contraception et à l’avortement
Autant qu’un simple droit des femmes, les services de planification familiale constituent un réel besoin pour les États du monde entier. Ils permettent de réduire les taux de fécondité, d’améliorer le développement économique et l’état de santé de leur population. Ces services passent par la contraception, qui est l’ensemble de moyens visant à empêcher qu’un rapport sexuel entraîne une grossesse. Parmi eux, on compte les préservatifs, les pilules contraceptives, le stérilet et autres méthodes naturelles . Pour en savoir plus sur les coûts et méthodes de contraception moderne disponibles en RDC, cliquez ici
En ce qui concerne l’avortement, la RDC reconnaît à la femme congolaise le droit d’accès à l’avortement sécurisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’une grossesse mettant en danger sa santé mentale ou physique (et celle du fœtus) ainsi qu’à bénéficier des services de soins complets après avortements, selon l’article 14 (c) du Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’homme et des Peuples relatif aux Droits de la Femme en Afrique appelé aussi Protocole de Maputo.
Droit de choisir son partenaire en amour
Avoir le droit de disposer librement de son corps, c’est aussi avoir le droit, pour la femme ou fille de se marier, ou non. De choisir son partenaire, son époux, de divorcer. C’est le droit au respect de sa vie privée, de choisir son mode de vie. Ces choix doivent pouvoir être assumés librement sans contrainte, et sans crainte de subir des violences, des menaces, ni de poursuite en justice précise Amnesty International
On peut aller plus loin en disant que la femme en tant qu’être humain a le droit de décider de ce qu’elle veut faire de son corps, de la forme qu’elle veut lui donner, des tenues qu’elle veut mettre, de choisir son alimentation, son divertissement, bref ses goûts et ses couleurs. C’est son corps, c’est son droit.
Si les hommes ont le droit de faire tout ce que je viens de citer ci-haut, pourquoi la femme ne devrait pas ?
il est impérieux de vulgariser davantage ces connaissances pour un accès plus large à l’information afin d’agir de manière déterminée et cohérente pour la mise en pratique de ces droits au delà de leur théorisation.
Absolument vrai!
Merci pour votre analyse
bon fete a toute la famme de la rdc