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Nicolas Wasakwel : un autodidacte du cinéma parmi les boursiers du programme Katalicc

Cinéaste autodidacte, Nicolas Wasakwel est sensible aux questions de droits humains, à la cause climatique et à la valorisation de l’histoire africaine. Il est l’un de ceux qui savent se frayer le chemin avec les moyens du bord.

Le jeune Nicolas pourra marquer de son empreinte le monde du septième art de Lubumbashi. Engagé comme graphiste-maquettiste au magazine Mines et énergies, il s’est s’intéressé à la photographie et y a fait ses premiers pas en 2016. Sa rencontre avec Danon Sabwa en 2019 lui a permis de développer son amour pour la vidéo. « C’est depuis ce moment que je travaille avec lui comme assistant sur plusieurs projets, comme le film Dying Earth de Fatima Lianes », explique Nicolas Wasakwel.

Sa bourse Katalicc

Au programme Katalicc, le jeune vidéaste a présenté un projet de film documentaire intitulé : « Le parcours incertain d’un navire sans vie. » Ce projet parle de résilience dans le monde entrepreneurial dans les zones reculées du pays. Pour Nicolas Wasakwel, c’est une occasion de magnifier les richesses, le potentiel et les paysages congolais.

Après un avis favorable des jurés, le projet de Nicolas est aligné au programme de bourse Katalicc. Son passage au Centre d’innovation de Lubumbashi (Cinolu) a été un succès qui a enrichi son expérience en tant qu’artiste. Son projet bénéficie ainsi d’une touche d’amélioration. Il exprime ses ambitions en ces termes : « A travers ce projet, je veux voir éclore une véritable industrie du cinéma au Congo et dans la grande région du Katanga. Il faut remplacer les subventions par les investissements dans le secteur de la production cinématographique. »

Actuellement, le projet présenté par Nicolas est à l’étape d’exécution en vue d’un prototypage. « C’est pour moi une vraie opportunité de confronter ma petite expérience au regard des professionnels de talent comme Douglas Masamuna, patron de Khub Création », confie-t-il avec satisfaction.

Nicolas Wasakwel participe à beaucoup de projets avec des institutions tant publiques que privés et avec bien d’autres artistes d’ici et d’ailleurs. Comme photographe, il a par exemple accompagné l’équipe de communication de la 7e biennale de Lubumbashi.

Pour lui, il est temps de créer les richesses dont le cinéma congolais a besoin pour son éclosion. Il estime que ce serait la clef pour une industrie cinématographique indépendante.

 

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