Le 22 septembre 2016, en pleine guerre de Kamuina Nsapu, plus de 300 femmes ont été violées sur le site de l’Eglise Christ Roi Mulombodi à Kananga au Kasaï-Central. Longtemps abandonnées à leur triste sort, les victimes lancent aujourd’hui un cri d’alarme pour demander réparation et prise en charge.
Le camp de l’Eglise Christ Roi, autrement appelé chez Mulombodi, situé en face de l’aéroport de Lungano à Kananga, fût attaqué le 22 septembre 2016 par des hommes armés à la poursuite des miliciens Kamuina Nsapu.
Arrivés au camp du site Mulombodi, ces hommes ont systématiquement violé plusieurs femmes de l’Eglise après les avoir isolées. Communauté et bien-être durable, une ONG locale de défense des droits de l’Homme a dénombré plus de 350 femmes violées. Elle assure leur prise en charge psychologique.
Des mariages brisés
Ces pauvres femmes souffrent de traumatisme dû entre autre à la perte de leur dignité, mais aussi de leur mariage. Dans la culture kasaïenne, une femme mariée, mais qui a eu des relations sexuelles avec un autre homme, ne peut garder son mariage. Vivant désormais seule, l’une d’elles nous raconte son calvaire : « Un homme m’a menacée avec une arme, il a déchiré mes vêtements. Puis m’a violée. J’ai quitté le site de l’Eglise en pleurant. Vu nos coutumes je ne suis plus rentrée chez mon mari, je vis actuellement chez mon frère. Mais je souffre d’hypertension, mes règles durent longtemps. Je n’ai jamais reçu de soins. »
Une autre femme a été violée avec sa fille. Elle souffre et n’a aucun secours. « Plus rien ne va dans ma tête. D’abord j’ai besoin des soins. Que l’Etat me vienne en aide. J’ai été violée en même temps que ma propre fille de 16 ans. Qui peut supporter ce déshonneur », m’a-t-elle raconté en pleurant.
Plusieurs témoignages poignants. Exemple, celui-ci : « Quatre hommes en uniforme m’ont violée à tour de rôle. Ils ont emporté tous les biens de valeur de ma maison. Moi et mes enfants manquons de quoi manger actuellement. Je suis malade je ne sais comment m’occupée d’eux. »
Regards tournés vers l’Etat congolais
Depuis fin 2019, la justice militaire s’est saisie du dossier, avec l’accompagnement du Bureau de consultation gratuite de Kananga. 317 victimes ont été auditionnées dans la phase pré juridictionnelle.
Ces femmes pourraient être porteuses de maladies sexuellement transmissibles ; étant donné qu’elles n’ont reçu aucun traitement plus de trois ans après le drame. Le gouvernement ferait mieux de leur venir en aide pour leur réinsertion socio-économique, et les auteurs de ces actes doivent être punis.
Kabila est responsable de tout
quel déshonneur ???
il est temps que celà cesse au Congo.
nul congolais digne de ce nom ne peut se permettre cette sauvagerie. Un auteur de viol collectif est un assassin qui ne changera même pas avec la prison.
On ne sait pas parler de la protection des droits sans une grande sentence à affliger aux promoteurs de viol. Une loi de peine de mort devrait revenir pour enfin abolir cette pratique au pays. Un citoyen violant un autre citoyen n’est pas digne. Je le prends pour un ennemi de la nation qui ne se rend jamais au champ de bataille, c’est préférable de l’abattre, sa mort est la meilleure solution.
ARNcyrus
il est temps que celà cesse au Congo.
nul congolais digne de ce nom ne peut se permettre cette sauvagerie. Un auteur de viol collectif est un assassin qui ne changera même pas avec la prison.
On ne sait pas parler de la protection des droits sans une grande sentence à affliger aux promoteurs de viol. Une loi de peine de mort devrait revenir pour enfin abolir cette pratique au pays. Un citoyen violant un autre citoyen n’est pas digne. Je le prends pour un ennemi de la nation qui ne se rend jamais au champ de bataille, c’est préférable de l’abattre, sa mort est la meilleure solution.
ARNcyrus