L’unicité de la nationalité congolaise est une des sources de notre pauvreté. De nombreux natifs de ma province ayant changé de nationalité ont du mal à revenir investir au pays. Notre Constitution les considère comme étrangers à 100%.
Il est impossible de détenir une double nationalité en RDC. La binationalité est interdite par l’article 10 de la Constitution qui stipule que « la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre ».
Obtenir légalement la nationalité congolaise est un processus long et harassant, ce qui pousse certains étrangers à chercher à se la procurer en contournant la loi. En février 2017, une vingtaine de Rwandais ont été appréhendés par les services de migration en possession des cartes d’électeurs congolaises qui servent automatiquement de cartes d’identité pour citoyen congolais.
La « congolité » est égoïste
Je suis contre cette loi qui érige l’exclusivité de notre nationalité. Elle me paraît égoïste. La RDC, comparée à d’autres pays qui ont opté pour la binationalité à l’instar du Rwanda, de la Tanzanie ou du Kenya, perd beaucoup d’opportunités d’investissements. Des buildings visibles chez nos voisins appartiennent généralement aux Chinois, aux Libanais ou aux Indiens. Ils sont traités comme des nationaux.
Pourquoi exclure nos frères et sœurs qui ont changé de nationalité ? On reproche d’ailleurs souvent à nos compatriotes de vivre et d’investir à l’étranger et quand ils reviennent au pays même avec le statut d’étranger pour investir ou apporter leur expertise, ils sont victimes de tracasseries administratives qui les poussent à repartir. Conséquences : notre radicalisme identitaire se solde par une fuite des capitaux.
« Je me sens ridicule quand j’arrive à la grande barrière comme un étranger à 100% ! Dans une ville où je suis né et j’ai grandi », regrette Hubert (nom d’emprunt), un jeune de Goma, naturalisé anglais.
Hubert avait investi dans la vente d’appareils électroménagers à Goma avant de faire faillite suite aux tracasseries administratives. Il a dû relancer son entreprise au Rwanda voisin. Et ils sont nombreux ces ex-Congolais à l’avoir fait, devenant ainsi à la fois Rwandais, Anglais, Américains ou Australiens.
La diversité est une richesse, c’est connu
« L’union fait la force », dit-on. L’unicité de la nationalité est à bannir, car elle freine le développement en RDC. Certains succès du football africain sont l’œuvre de nos frères binationaux qui évoluent en Occident. Notre pays aussi refait son nom dans le sport roi grâce à un coach binational et avec au sein de l’équipe des joueurs de deux nationalités. Peut-être que si l’actuel Premier ministre pouvait rester à la fois Belge et Congolais, ce serait un avantage pour notre pays.
La plupart des pays du monde sont puissants, parce qu’ils accueillent tout le monde. Nous ne devons pas demeurer arrogants en nous disant pays riche alors qu’une bonne partie de notre population est pauvre. Ouvrons-nous au monde, et peut-être que les choses commenceront à bien marcher pour nous.
ce principe de l’exclusivité de la nationalité congolaise n’a plus de sens a l’ère actuel, car avec la mondialisation croissante et avec les relations internationales, le flux migratoire, certes, ce principe n’est tient pas débout. c’est un vieux principe (depassé)
comment ça l’exclusivité de la nationalité congolaise n’a plus de sens
je pense que pour un Congo meilleur il nous faut tout ďabord le rendurcissement de nos coeur enlevé un peu ľesprit de ce que j’appel ľ exbonter qui nous tue et finira par nous ruiné un jour cultivon ľ amour mais pas en excès car elle nous tue et nous sommes victime de notre propre bon coeur que les pays nous maltraitant nous servent ďexemple, c’est ne pas ľ État qui va développé notre pays c’est ďabord nous mêmes qui devons faire le premier pas en commençant devant devant chez toi .