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Encore un proche de Kabila sanctionné par l’UE, tandis que Katumbi porte plainte

L’Union européenne continue de sanctionner des personnalités proches de Kabila. Le général François Olenga, chef de la maison militaire du président, s’ajoute aux neuf autres personnalités déjà sanctionnées.  De son côté, Moïse Katumbi intente un procès au président Kabila : il l’accuse de lui barrer la route à la présidence.

La revue de presse de Didier Makal.

« L’étau se resserre autour de Joseph Kabila », estime la Deutsch Welle. Le site d’information allemand note qu’après les nouvelles sanctions de l’UE, « les USA ont placé sur leur liste noire financière le général François Olenga, en charge de la garde rapprochée du président congolais. » Toute une « batterie de mesures » censées « presser Joseph Kabila à accélérer le processus politique, en vue de l’organisation en novembre de l’élection présidentielle, tel que l’a recommandé l’accord du 31 décembre 2016 ».

« « Joseph », l’imperturbable »

« Dix proches du chef de l’État ont été sanctionnés », en l’espace d’une semaine, note le site Cas-Info. « Des personnalités politiques et militaires dont certains, du premier cercle stratégique – comme le chef des services des Renseignements Kalev Mutond, le chef de la Maison militaire du chef de l’État, le général François Olenga ou encore le flambant porte-parole du gouvernement Lambert Mende – qui ont vu leurs avoirs gelés et eux-mêmes, interdits de séjour dans l’espace de l’Union européenne. »

Mais le chef de l’Etat congolais n’est pas intimidé par ces pressions. « « Joseph », l’imperturbable », selon Cas-Info, c’est un Kabila « touché, mais debout ». Il cite un régime en action, avec un Premier ministre qui présente le budget du gouvernement au parlement. Et de préciser : « Un projet de Budget pour l’exercice 2017 n’offrant, selon plusieurs députés de l’opposition, aucune garantie pour l’organisation des élections dans les délais prévus par l’accord de la Saint Sylvestre. »

HRW appelle aux pressions africaines

Human Rights Watch a lancé un appel aux dirigeants africains à « faire pression sur Kabila », écrit Jeune Afrique. Selon l’ONG de défense des droits humains, « le Conseil de sécurité de l’ONU devrait aussi imposer de nouvelles sanctions ciblées ». Sur RFI, le secrétaire général de la majorité au pouvoir, Aubin Minaku, a dénoncé « des sanctions décidées sans réelle enquête et sans preuves. »

Et pendant ce temps-là, « Kabila à Kananga », titre La Prospérité, site d’information de Kinshasa. Il explique qu’à Kananga, au Kasaï-Central région minée par les Kamuina Nsapu, « une foule en liesse » a accueilli le président Kabila. « C’est pour la toute première fois qu’il foule le sol de l’espace Kasaï depuis les tensions suscitées par de graves affrontements opposant les forces loyalistes aux miliciens du grand chef Kamuina Nsapu. » Une « visite « de réconfort » au Kasaï après huit mois de violences », écrit Le Monde.fr. Le média français rapporte les estimations d’un député de Kananga sur le nombre de victimes de la crise Kamuina Nsapu : « plus de trois mille morts », dans deux des cinq provinces du centre de la RDC. Et de préciser que
ces violences qui impliquent miliciens, soldats et policiers ont causé le déplacement de 1,27 million de personnes.

Katumbi porte plainte contre le régime Kabila

Moïse Katumbi s’est dit « confiant » après avoir déposé plainte auprès du Comité des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. Le Figaro explique que Katumbi a préféré « se tourner vers la communauté internationale », ayant perdu fois en une justice équitable en RDC. La justice congolaise est selon lui « instrumentalisée » pour espérer le succès d’un recours interne. Le site Politico.cd indique qu’« il s’agit d’une plainte suite à l’acharnement continu du pouvoir congolais contre sa personne et ses proches. » Pour Politico, il n’est « pas sûr » que cette plainte change quelque chose pour l’opposant en exil. Ce média estime que Katumbi joue « entre réelle plainte et opération de communication ».

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Les commentaires récents (4)

  1. Il Ya Un Adage Burundais Qui Dit <> Qui Signifie: Une Espèce Qui Va Disparaître Commence Par Perdre Sa Descendance. Donc Kabila Va Disparaitre, C’est Pour cela Que Sa Descendance Commence D’abord À Se Perdre. Ça C’est Un Jeu De L’onu Pour Créer Le Départ Du Kabila.

  2. Nous sommes fatigués de leurs distractions car ils ont été les premiers à interdir la marche du 19 dec 2016

  3. Kabila est victime de la souffrance et la crise que traversent la RDC aujourd’hui et il mérite également une sanction !