« Des millions des compatriotes ont été massacrés, d’autres violés, des villages entiers décimés, des personnes enterrées vivantes, parmi lesquelles : femmes et enfants. Ces crimes sont demeurés jusqu’à présent impunis. » Une déclaration poignante d’une manifestante à Goma sur le rapport Mapping : 10 ans de conflits, 617 crimes de guerre contre l’humanité et violation du droit humanitaire international. À ces jours, ce rapport tant acclamé est-il resté lettre morte ?
« Nous demandons à l’État congolais de faire quelque chose », entend-t-on d’une manifestante qui exprime son ras-le-bol, face à l’impunité aux atrocités commises au pays. Un autre manifestant s’étonne de constater que beaucoup de Congolais ignorent le rapport Mapping et son contenu.
Malgré le refus de la Monusco à Goma, de recevoir les acteurs de la société civile du Nord-Kivu, ces jeunes ont lu leur mémorandum sur la route, adressé au secrétaire général des Nations Unies et au président de la RDC. Dans ce document, ils appellent à une justice transitionnelle, garantissant la non-répétition des crimes et la réparation pour les victimes.
Selon vous, pourquoi le gouvernement congolais n’a pas toujours initié la mise en place de la justice transitionnelle tant attendue ? Suivez la marche mouvementée des acteurs de la société civile, à l’occasion du 10e anniversaire de la publication du rapport Mapping dans cette vidéo !
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