Cela restera comme l’unique bonne nouvelle de cette saison sportive en République démocratique du Congo. Le football congolais en avait bien besoin après les déconvenues en éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations et de la Coupe du monde. Mazembe est donc champion de la Coupe de la CAF pour la deuxième fois consécutive. Et l’on ne peut pas dire qu’il a volé sa victoire.
Je me rappelle avoir dit à un camarade blogueur que le calme relatif dans la ville de Lubumbashi, fief du club noir et blanc, donnait l’impression d’un désintérêt du public. En tout cas on n’a pas eu l’impression que la ville cuprifère piaffait d’impatience de fêter le sacre à venir. Comme je l’avais dit dans mon article précédent, les raisons de ce désintéressement sont peut être à chercher dans le contexte politique et économique. Mais l’enjeu dans ce dernier match de finale n’avait rien à voir avec la politique, je vous l’accorde.
Tout puissant Mazembe, un bon champion ?
Il n’y a pas matière à débattre quant au fait que Mazembe mérite sa victoire et n’a pas fait un hold-up. C’est en mettant à profit l’expérience des cadres comme Kimwaki et la fougue des jeunes comme Traoré que les corbeaux y sont parvenus. Bien entendu on ne peut pas dire que l’équipe qui vient d’être sacrée championne est la meilleure de toute l’histoire du club de Moise Katumbi. Les nostalgiques de l’époque où brillait le feu follet Mputu Mabi Trésor ne m’en diront pas le contraire.
En tout cas, la victoire des corbeaux de Lubumbashi face à Super Sport United a permis à nos hommes politiques de se réserver des menaces et intimidations qu’ils l’habitude de proférer. A l’instar du non moins bavard Olenga Nkoy.
#RDC Mes plus sincères et chaleureuses félicitations au tout puissant mazembe qui a remporté pour la troisième fois le championnat d’Afrique.#CAF pic.twitter.com/rmpDlfxgkc
— Joseph Olenghankoy (@NkoyJoseph) November 25, 2017
Et le match lui-même ?
Ce n’est pas le match qu’on classerait dans l’anthologie des meilleurs moments des coupes d’Afrique des clubs. On a assisté à un match ayant à peu près la même physionomie que le match aller. A ceci de différent que ni l’un ni l’autre n’a pas pu marquer. Et l’on pouvait se réjouir que l’équipe congolaise n’ait pas cherché à faire de l’anti jeu en misant sur la défense pour garder son avantage acquis à l’aller. Et donc, les deux gardiens et leurs défenses respectives ont eu du boulot si l’on peut dire ainsi. Avec des attaquants bien plus talentueux, les filets auraient pu trembler.
Il ne me reste qu’à dire : « Bravo les noirs et blancs ! »
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